Les petits Français n'aiment pas écrire. Ou alors, ils le font avec difficulté. C'est le bilan que dresse le Cnesco, le Conseil national d'évaluation scolaire, au travers d'une enquête révélée ce matin.
L'étude s'appuie sur des chiffres révélateurs : en classe de 3e, 40% des collégiens ne rédigent pas ou très peu lors d'un examen de rédaction. En 25 minutes, ils produisent en moyenne 15 à 20 lignes. Et toujours selon l'enquête, seul un tiers d'entre eux écrit de manière lisible.
Pour y remédier, le Cnesco propose dix mesures. La première : initier les plus jeunes à l'écriture, avant la lecture et développer "l'écriture approchée". Cela consiste par exemple à formuler une phrase et à l'écrire en même temps sur un tableau.
Le rapport préconise également à apprendre très tôt aux écoliers le geste de l'écriture manuscrite, et ne pas l'oublier à la faveur de l'écriture sur clavier.
L'autre sujet du jour : Facebook et les excuses de son PDG.
Mark Zuckerberg, a fait son mea-culpa hier soir pour avoir échoué à protéger la vie privée des utilisateurs du réseau mondial, dont les données personnelles ont pu être utilisées à des fins politiques.
"Nous n'avons pas pris une mesure assez large de nos responsabilités et c'était une grosse erreur. C'était mon erreur et je suis désolé", a-t-il dit, la voix marquée par l'émotion, lors d'une audition très attendue devant une commission conjointe au Sénat. Il doit aussi entendu ce mercredi à la Chambre des représentants.
"Il est évident aujourd'hui que nous n'avons pas fait assez pour empêcher ces outils d'être utilisés de façon malintentionnée", a expliqué le multimilliardaire de 33 ans, qui avait troqué son traditionnel t-shirt gris pour un costume sombre et une cravate bleu ciel. Loin de l'image du "geek" arrogant et peu à l'aise en public, Mark Zuckerberg a répondu de manière claire et détaillée à la majorité des questions des parlementaires qui dénonçaient les "abus de confiance" de Facebook.
Le réseau social, créé en 2004, a selon eux échoué à protéger les données personnelles des utilisateurs et permis des manipulations politiques. La polémique a pris une tournure retentissante mi-mars avec l'éclatement du scandale Cambridge Analytica (CA).
"Le potentiel de croissance (de Facebook) est illimité, mais le potentiel pour des abus est aussi important", a commenté d'élu républicain de l'Iowa, Chuck Grassley.
Estimez-vous que les enfants n’écrivent pas assez ? RTL vous invite à répondre à la question du jour.
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