Le géant de l'interim, Adecco, lance un nouveau genre de CDI : le "CDI apprenant". Le mot est à la mode depuis la crise économique et sanitaire. Il s'agit d'embaucher des personnes qui seront en même temps formées : 15.000 recrutements sont annoncés d'ici à la fin de l'année prochaine.
Il s'agit de conducteurs de poids lourds, d'engins de chantier, des électriciens BTP, des conseillers de banque et assurance, aides-soignants ou encore plombiers-chauffagistes. En tout, 17 métiers identifiés, où les recruteurs ne trouvent pas de main-d'œuvre suffisante. Ce "CDI apprenant" veut donc y remédier, garantit Florence Oumerretane, directrice du CDI intérimaire au groupe Adecco : "Ce qu'on a souhaité, c'est une brique de formation dès le démarrage du contrat, une close de mobilité réduite sur le trajet domicile-travail et une rémunération qui est conforme au métier exercé sur le territoire".
400.000 offres d'emploi ont été identifiées comme non-pourvues au plus fort de la première vague de coronavirus. L'objectif de cette version renforcée du CDI intérimaire, c'est de créer des passerelles entre les secteurs mis à mal par la crise et les entreprises qui recrutent, précise la responsable : "Ça peut être soit un public qui s'apprête à se retrouver sur le marché de l'emploi : les métiers du service, de l'hôtellerie, de la restauration, de l'aéronautique ou aéroportuaire, soit des personnes qui sont d'ores et déjà demandeuses d'emploi".
Trois semaines après le lancement de son "CDI apprenant", 7.000 candidats se sont manifestés auprès d'Adecco. Près de la moitié d'entre eux devraient être recrutés d'ici la fin de l'année.
Coronavirus - Les transferts de patients se multiplient alors que l'espoir d'un vaccin contre la Covid-19 n'a jamais été aussi si fort depuis l'annonce de Pfizer ce lundi.
États-Unis - Général Motors annonce 3.000 embauches : des ingénieurs, des informaticiens, des designers, pour développer la filière électrique du constructeur automobile.
Crise économique - En Alsace, un chef étoilé, dont le restaurant est fermé en raison du confinement, a décidé de satisfaire ses clients en mode traiteur. L'Auberge au boeuf, à Sessenheim vend désormais ses plats dans des bocaux : des menus haut de gamme, à emporter.