Les infos de 6h - Marseille : après la place Gisèle Halimi, d'autres rues vont-elles porter le nom de femmes ?

Dans le plan de lutte des violences faites aux femmes, l'un des objectifs est de donner plus de visibilité à certaines femmes importantes. Cela passe notamment par un nom de rue, comme la place Gisèle Halimi, inaugurée à Marseille samedi.

Gisèle Halimi, avocate et militante féministe, en 2003.

Crédit : JACK GUEZ / AFP

Le journal RTL de 6h du 25 novembre 2024

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Michel Barnier dévoile, lundi 25 novembre, son plan de lutte contre les violences faites aux femmes. La date n’a pas été choisie au hasard puisqu’il s’agit de la journée mondiale contre ces violences sexistes. Certaines mesures sont déjà connues, notamment la possibilité de porter plainte dans un hôpital. Il est aussi question de renforcer la formation des policiers et médecins, ainsi que de sanctuariser des places d’hébergement.

Au-delà des violences, il faut globalement travailler à plus de parité. Notamment pour les noms de rue, puisque seulement 2% portent le nom de femmes en France. Ça change petit à petit, comme à Marseille, où une place Gisèle Halimi a été inaugurée samedi 23 novembre.

Sur l'esplanade coincée entre le Mucem et la mer Méditerranée, plusieurs élus ont dévoilé la plaque toute neuve au nom de l’ancienne avocate sous les applaudissements d’une centaine de personnes. “Je ne l’aurai raté pour rien au monde, si j’avais eu une jambe cassée, je serai venue en rampant. C’est aussi grâce à elle que les choses ont avancé. Pour moi, c’était comme si elle était de ma famille, c’était un énorme soutien”, témoigne Annick, militante féministe de longue date.

Une volonté de la mairie de Marseille

Depuis le début de son mandat, la mairie multiplie ce genre d’opérations. Donner des noms de femmes importantes aux places et aux rues, c’est essentiel pour Audrey Gatian, adjointe au maire et présidente de la commission des noms de rue, à Marseille : “Lorsqu’on met des noms de femmes à des espaces, ce sont des endroits où l’on va se donner rendez-vous, qui vont être des adresses d’habitation, c’est quelque chose qui est très important pour donner de la visibilité aux femmes.”

On est encore loin de la parité dans les rues de Marseille. La mairie n’a pas donné de chiffres, mais ce sont surtout les nouvelles rues qui sont baptisées ainsi. C’est plus facile et moins controversé que de changer celui d’une rue qui existe déjà.

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