Les infos de 18h - "On ne savait rien" : une passagère du TGV Hendaye-Paris dénonce le manque de communication de la SNCF

Un voyage chaotique. En prenant leur train vendredi 22 novembre en fin d'après-midi à Hendaye, Tarbes ou Pau, des centaines de voyageurs n'imaginaient pas que le trajet allait durer beaucoup, beaucoup plus longtemps que prévu. En cause, la rupture d'une caténaire sur la ligne. 

Résultat : les passagers sont arrivés en gare de Montparnasse dans la matinée ce samedi 23 novembre après une nuit cauchemardesque. À bout de force, parfois désorientés, les voyageurs avançaient au ralenti sur le quai de la gare. Certains n'avaient pas mangé depuis quinze heures. 

Les usagers dénoncent un manque de communication de la SNCF. Léa est montée à 18 heures en gare de Pau, elle a posé le pied à Paris à 9 heures. Selon la trentenaire, le grand défaut de la SNCF, ce sont les "informations au compte-gouttes". "On nous a juste dit, dans un premier temps, qu'il s'agissait d'un retard. La raison est arrivée une heure après qu'on a été immobilisés", a-t-elle déploré au micro de RTL.

Pas de panier repas, une bouteille d'eau par personne, et cela pas avant minuit... Il était trois heures du matin lorsque les passagers sont arrivés à Bordeaux. "J'ai fait une heure de queue pour arriver jusqu'à un guichet", a encore raconté Léa. "Il y avait trois personnes pour 500 (...) On ne savait rien". 

"La SNCF a proposé aux premiers arrivés des chambres d'hôtel pour repartir plus tard. Mais il y avait un quota", a-t-elle aussi expliqué. Pas de lit douillet pour certains donc, plutôt un siège de train en guise de matelas. 

Contactée par RTL, la SNCF assure avoir proposé à tous les passagers une chambre d'hôtel. Elle affirme aussi que l'électricité et le chauffage étaient maintenus à bord du train. 

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