Emmanuel Macron a livré dans la presse sa feuille de route, dimanche 10 mars : une "aide à mourir" qui permettrait à certains patients, de recevoir une "substance létale", mais selon des "conditions strictes". Ce lundi 11 mars, le sujet reste très clivant, y compris chez les soignants. Ces derniers sont très partagés, mais aucun n'est pleinement convaincu.
D'abord à cause des termes employés : le chef de l'État parle "d'aide à mourir". Or, dans ce projet de loi, si le patient en est physiquement capable, ce sera à lui de s'administrer lui-même la substance létale. Et c'est une forme de suicide assisté.
Or, pour le Dr Jean Daquin, membre de l'Association pour le Droit de Mourir dans la dignité, c'est aux soignants d'assumer cet acte : "En tant que médecin, nous devons accompagner jusqu'à l'injection létale. Je pense que c'est un acte de fraternité", assure le professionnel de santé.
Autre élément qui irrite : il faudra que le pronostic vital soit engagé "à court ou moyen terme". Une expression trop vague pour les soignants, qui rappellent aussi que fixer un tels délais est toujours approximatif.
Enfin, pour le Dr Claire Fourcade, de la Société française des soins palliatifs, ce projet de loi ne s'attaque pas au nœud du problème : "On a une loi actuellement qui permet d'accompagner les patients en fin de vie, mais qui est trop peu appliquée", estime-t-elle. "Elle est trop mal connue et 50% des Français n'y ont pas accès. C'est à mon avis la priorité absolue qu'il faudrait corriger !"
Les médecins attendent donc avec impatience les détails de ce projet de loi, qui sera présenté en avril en conseil des ministres.
Intempéries dans le sud-est - Le bilan des crues qui ont frappé le départ du Gard est monté à cinq morts ce lundi 11 mars avec la découverte des corps de deux hommes, dont le père de famille emporté par les eaux, a annoncé la préfecture du Gard.
Cybersécurité - Plusieurs services de l'État ont été touchés par une attaque informatique d'une "intensité inédite". L'accès aux sites a depuis été rétabli, annonce Matignon ce lundi 11 mars.
Meurtre de Thomas à Crépol - Quatre mois après le bal mortel de Crépol, un nouveau coup de filet a été réalisé ce lundi 11 mars par les gendarmes de la section de recherches de Grenoble.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte