Les infos de 18h - 8 mars : 47.000 manifestants pour les droits des femmes à Paris, selon la préfecture de police
Les manifestants se sont réunis dans toute la France pour dénoncer le retour des discours masculinistes mais également défendre l'égalité salariale.
Le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes. Dans plus d'une centaine de villes, des manifestations se sont déroulées à l'appel d'organisations, associations et syndicats pour l'égalité salariale, mais aussi contre le retour des discours masculinistes. Selon les chiffres du collectif Grève féministe, responsable de l'organisation, les manifestations ont réuni 120.000 personnes à Paris et 250.000 en France. D'après la préfecture de police, le cortège parisien était constitué de 47.000 personnes.
À Paris, une vague violette s'est dirigée vers place de la Nation, le violet étant le symbole des luttes féministes à travers les siècles. Ici, femmes, hommes et familles se retrouvent. Au cœur de la manifestation, Bethsabée et son fils se tiennent la main : "C'est mon pèlerinage, je viens ici tous les ans", explique la maman, qui emmène son fils "depuis qu'il sait marcher (...) car c'est lui l'homme de demain". "C'est difficile parce qu'il faut bien éduquer nos garçons", poursuit-elle.
Le 8 mars est une grande fête où les pancartes sont pour beaucoup pleines d'humour avec des revendications importantes : "Le miso, c'est que dans la soupe", "On ne naît pas femme, on en meurt", peut-on lire. Clarisse, elle, s'inquiète du droit des femmes à l'étranger, notamment depuis le retour de Donald Trump : "Le droit à l'avortement, c'est un droit primordial pour toute l'humanité et ça a été bafoué", dénonce-t-elle.
Place de la Nation, le cortège doit achever sa manifestation en début de soirée. Il y a eu quelques tensions en tout début de manifestation quand une partie du cortège a croisé la route du groupe identitaire d'extrême-droite Nemesis, qui se revendique féministe. D'autres tensions ont aussi éclaté entre des policiers et des manifestants qui tentaient d'empêcher le collectif de manifester.
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