Les infos de 12h - Michel Blanc : ce que l'on sait sur les circonstances de sa mort

L'acteur et réalisateur Michel Blanc est décédé, dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 octobre, à l'âge de 72 ans. Il était l'une des figures du cinéma populaire qui accompagne les Français depuis les années 1970. D'après les informations de RTL, Michel Blanc devait subir, jeudi, un examen à l'hôpital. Cet examen, prévu de longue date, nécessitait l'injection d'un produit chimique et c'est suite à cela qu'il aurait fait une très mauvaise réaction provoquant apparemment un arrêt cardiaque. Cruelle ironie du sort car il était un angoissé hypercondriaque, obsédé par sa santé.

Michel Blanc a dit à sa compagne avant de partir : "J'y vais, à ce soir." Il est donc mort sur son lit d'examen. "Je crois qu'on m'a dit qu'il avait fait une énorme allergie, un choc anaphylactique sur un médicament. Ils ont essayé de le réanimer, ça a été terrible pour toute la suite de la journée hier, mais il est parti", a témoigné son ami Gérard Jugnot auprès de RTL.

Tous les membres du Splendid se sont appelés dans la foulée. Ensemble, ils ont réalisé une vraie épopée avec la saga des Bronzés, qui a totalement renouvelé la manière d'écrire et de jouer la comédie à la française avec un ton burlesque, acide, cruel, irrésistible. Aux côtés de Gérard Jugnot, Christian Clavier, Thierry Lhermitte ou Marie-Anne Chazel, Michel Blanc est Jean-Claude Dusse, un dragueur obstiné, malchanceux chronique.

Un homme angoissé

Parmi les autres comédies de Michel Blanc, on cite aussi Viens chez moi, j'habite chez une copine, Ma femme s'appelle reviens ou encore Marche à l'ombre, son premier film en tant que réalisateur. On ne peut pas limiter sa carrière aux rôles comiques car c'était un homme angoissé, réservé, et ça rejaillissait sur son travail de comédien et d'auteur. Au micro de RTL, son ancien agent Dominique Besnehard, l'a décrit comme "un clown angoissé, un homme très pudique, profond".

En 1986, il entame un vrai virage en prenant le risque d'aller tourner pour Bertrand Blier Tenue de soirée, une comédie noire où il devient l'objet du désir de Gérard Depardieu. Cela lui vaudra le prix d'interprétation masculine à Cannes et une nomination au César de meilleur acteur. On le retrouve ensuite chez Patrice Leconte, encore, mais dans un registre plus sombre, chez Peter Greenaway, André Téchiné Alain Corneau. En 2011, son rôle dans le film politique L'Exercice de l'État lui vaudra son seul César, celui du second rôle masculin.

Comme réalisateur, il compte cinq films à son actif. Une idée l'obsédait, celle d'avoir quelque chose à raconter lorsqu'il passait derrière la caméra. Dans Grosse fatigue, il signe ainsi une satire cruelle du monde du cinéma où chacun joue son propre rôle.

À écouter également dans ce journal

Économies - Il y aura bientôt moins de fonctionnaires d'après la prise de parole de Michel Barnier, jeudi. Le but est de réduite les dépenses publiques. Le Premier ministre veut notamment fusionner les services publics et ne pas remplacer tous les fonctionnaires partants à la retraite lorsque ceux-ci n'étaient pas en contact avec les citoyens.

Marseille - Un nouveau règlement de compte est survenu dans le cité phocéenne dans la nuit de jeudi à vendredi. Selon les informations de RTL, le suspect interpellé n'a que 15 ans.

Gouvernement - Ce vendredi matin, la ministre de l'Éducation nationale, Anne Genetet, s'est emmêlée les pinceaux au micro de RTL en évoquant un temps de recueillement lundi pour commémorer les attaques du Hamas du 7 octobres 2023 à Israël. En réalité, ces temps de recueillement et de réflexion sur la laïcité auront lieu les 14 et 15 octobre pour saluer la mémoire de Samuel Paty et de Dominique Bernard.

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