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Le NutriScore, meilleur outil pour aider les jeunes à mieux manger

Deux ans après son introduction officielle, l’étiquetage nutritionnel simplifié NutriScore n’est présent que sur 5% des produits vendus en grande distribution, estime l’association UFC-Que Choisir.

Malbouffe
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Crédit : Pixabay
L'invité de RTL Petit Matin du 26 novembre 2019
00:05:09
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Julien Sellier - édité par Romane Ganneval
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Deux ans après après sa création, l'étiquetage NutriScore n'est présents que sur 5% des produits dans les grandes surfaces françaises. Alors qu'un enfant sur cinq est obèse ou en situation de surpoids en France, l'UFC-Que choisir a passé au crible les aliments industriels destinés plus jeunes. 

"Dans les Pépito, les Chocapic... pour ne citer qu'eux, les fabricants utilisent trop de sucres et d'acides gras saturés", dénonce Olivier Andrault, chargé de mission chez UFC-Que Choisir sur RTL. "Pour flatter la préférence naturelle des enfants pour les saveurs sucrées et onctueuses." 

Dans son enquête publiée mardi 26 novembre, l'association de consommateurs alerte aussi sur les faux jus-de-fruit, des produits plébiscités par les tout-petits. "Là encore c'est une histoire de dose, explique Olivier Andrault. L'Oasis et le Caprisun ne doivent pas être interdits aux enfants, mais il faut faire attention à ce que les plus jeunes ne les consomment pas tous les jours." 

Une pétition pour rendre le NutriScore obligatoire dans l'UE

Un conseil qui concerne également les céréales servies au petit-déjeuner. "Ces produits sont en grande majorité étiquetés NutriScore C, D ou E, cela correspond à un croissant au beurre ou encore à des gaufres fourrées au sucre." Le packaging de ces produits peuvent induire le consommateurs en erreur avec, par exemple, de jolis fruits dessinés sur les bouteilles de jus-de-fruit. 

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Alors que huit Français sur dix n'arrivent pas à déterminer les produits bons ou mauvais pour la santé, l'UFC-Que Choisir demande de rendre l'étiquetage NutriScore, compréhensible pour tous, obligatoire en Europe. "Aujourd'hui, il arrive qu'il y ait près de 70 informations chiffrées sur les emballages, ce n'est pas lisible", déplore Olivier Andrault. La pétition "pour rendre obligatoire le NutriScore dans l'Union Européenne", est soutenue par les nutritionnistes, une quinzaine d'ONG et six association de consommateurs. 

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