Le journal de 19h : Alstom va supprimer 400 postes à Belfort
REPLAY - L'entreprise a annoncé la fin, d'ici à 2018, de la production de trains dans la ville de l'Est de la France.

La production de trains sera stoppée d'ici 2018 dans l'usine de Belfort, où près de 500 personnes travaillent. La production sera délocalisée en Alsace en raison d'une baisse des commandes. La direction l'a annoncé ce mercredi 7 septembre après-midi. Il n'y aura donc pas de plan social, mais des propositions, pour les employés de Belfort, de transferts vers d'autres sites, ailleurs en France.
Alstom a assuré que "tous les salariés recevront, s’ils le souhaitent, une proposition de transfert vers des sites d’Alstom en France d’ici 2018". L'entreprise s'était installée en 1879 à Belfort, où elle avait produit sa première locomotive à vapeur en 1880. Elle s'était ensuite tournée vers les turbines et l'énergie. Déjà en décembre 2014, des menaces de suppressions de postes avaient été évoquées.
Depuis, le carnet de commandes d'Alstom s'est désempli davantage, l'entreprise voyant même un contrat de 44 locomotives diesel lui échapper. En mai 2015, en visite dans l'usine de Belfort, le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, rassurait les employés, déclarant : "Notre objectif, c’est zéro licenciement chez Alstom Transport."
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