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Le journal de 18h - Gilets jaunes : faible mobilisation pour le cinquième anniversaire du mouvement
Plusieurs rassemblements étaient organisés ce samedi partout en France à l'occasion du cinquième anniversaire de la naissance du mouvement. Ils n'ont pas mobilisé les foules.
Des "gilets jaunes", devant l'Arc de Triomphe lors de la manifestation du samedi 16 mars 2019, à Paris
Crédit : Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
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C'était il y a tout juste cinq ans. En novembre 2018 voyait le jour, officiellement, le mouvement des gilets jaunes, après plusieurs appels à manifester contre l'augmentation des prix du carburant. La suite est connue de tous : des mobilisations de très grande ampleur et une colère qui n'a pas été canalisée, avec de nombreuses semaines d'affrontements violents avec les forces de l'ordre en marge de manifestations non autorisées.
Après des concessions du gouvernement, puis le confinement, les gilets jaunes ont fini par rentrer dans le rang. Mais, pour ce cinquième anniversaire, des rassemblements étaient organisés dans plusieurs villes de France, avec, à chaque fois, un même constat : de l'amertume, une très faible mobilisation et toujours de la méfiance vis-à-vis des médias.
"La presse nous a tellement démontés qu'on en veut plus", explique un gilet jaune au micro de RTL, au sein de la manifestation qui se tenait à Bordeaux. Et d'ajouter : "On n'a rien à vous dire". Jean-Pierre, 78 ans, et Fred, 50 ans, tiennent quant à eux à s'exprimer. Tous deux étaient présents lors de la première manifestation des gilets jaunes bordelais, il y a cinq ans. Il se disent "fiers" de remettre leurs gilets. "Je suis content de le porter, mais ça ne rapporte plus rien. Tout ce que j'ai fait, c'était pour tout le monde. Maintenant, si je fais quelque chose, c'est pour ma gueule", confie Fred, visiblement désabusé.
"Moi, je suis plutôt contente de voir qu'il y a des vieux de la vieille qui sont là", se réjouit Myriam, l'une des leaders du mouvement en Gironde. "On fait avec ce qu'on a. C'est mieux que rien. Je crois que les gens qui sont gilets jaunes le resteront toute leur vie. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de découragement, je dis que la colère est toujours là mais que, pour la mettre en action, il peut y avoir du découragement", soutient-elle.
Pas plus de 70 personnes ont pris part au cortège des gilets jaunes ce samedi 18 novembre après-midi à Bordeaux.
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Gaza. Au 43e jour de la guerre entre Israël et le Hamas, l'hôpital Al-Shifa, le plus important de la bande de Gaza, a été en grande partie évacué via un corridor sécurisé. Tsahal soupçonne que le bâtiment abrite un QG de l'organisation palestinienne.
Affaire du sénateur Joël Guerriau. Soupçonné d'avoir drogué à son insu une députée, le parlementaire a été mis en examen pour "administration à une personne à son insu d'une substance de nature à altérer son discernement pour commettre un viol ou une agression sexuelle". Il a été placé ce vendredi 17 novembre sous contrôle judiciaire.
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