Le journal de 18h : droite et gauche se renvoient la balle sur l'échec de la réforme constitionnelle

Le président de la République, François Hollande, a annoncé ce mercredi 30 mars qu'il renonce à convoquer le Parlement en Congrès en vue d'une réforme de la Constitution. "J'ai décidé, après m'être entretenu avec les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, de clore le débat constitutionnel", a-t-il expliqué lors d'une allocution publique en sortie de conseil des ministres. Le président de la République a également adressé un petit tacle politique à "l'opposition", sans préciser si c'était concernant les "frondeurs" de gauche ou la droite, en "déplorant son attitude" concernant le fait qu'elle soit "hostile à toute révision de la Constitution".

"Un compromis paraît hors d'atteinte" concernant la controversée mesure de déchéance de nationalité qui était inscrite dans ce projet de réforme selon le chef d'État. De son côté, le premier secrétaire du parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a présenté ses excuses aux Français devant l'échec du gouvernement à avoir le projet de réforme à terme. À droite, on explique que c'est le gouvernement qui a trahi le projet de réforme constitutionnelle présenté au Congrès de Versailles lundi 16 novembre 2015, après les attentats de Paris et Saint-Denis.

À écouter également dans ce journal

- Une perquisition a eu lieu mercredi matin dans les locaux de l'évêché à Lyon dans le cadre d'une enquête ouverte pour non-dénonciation d'agressions sexuelles à l'encontre de responsables du diocèse, dont le cardinal Barbarin.

- Reda Kriket, principal suspect dans un projet d'attentat déjoué, a été mis en examen pour "association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste criminelle". Les enquêteurs avaient retrouvé un arsenal dans l'appartement de ce Français de 34 ans à Argenteuil (Val-d'Oise), avec plusieurs kalachnikovs et des explosifs. 

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- Avec 14% des voix, François Hollande serait éliminé dès le 1er tour de l'élection présidentielle de 2017 selon un sondage Ipsos paru mercredi 30 mars, quel que soit le candidat de droite présent face à lui.

- Un adolescent a été condamné à 3 mois de prison ferme pour avoir envoyé un "emote icone" [une sorte de pictogramme] de pistolet à son ancienne petite amie. Cette dernière s'est sentie menacée et harcelée après une "rupture très conflictuelle".