Quels étaient réellement les plans des terroristes après le 13 novembre ? Il semblerait que les attentats de Bruxelles n'étaient qu'une solution de replis pour eux. C'est en tout cas ce qui ressort d'une audition de Mohamed Abrini, réalisée le 26 août 2016, à laquelle France Inter a eu accès.
Celui que l'on a surnommé l'homme au chapeau et qui a joué un rôle dans les attentats de Paris et Saint-Denis, a expliqué que les terroristes préparaient une attaque à la voiture piégée. "J'avais entendu que c'était le projet. Une voiture ou un camion bourré d'explosifs", a expliqué Mohamed Abrini aux juges.
Mais l'arrestation de Salah Abdeslam le 18 mars à Molenbeek, après quatre mois de cavale, a obligé les terroristes à agir plus vite que prévu. Ils ont alors frappé le métro de Bruxelles et l'aéroport de Zaventem, le 22 mars, faisant 32 morts.
J'étais contre les attentats
Mohamed Abrini
Lors de son audition, Mohamed Abrini a assuré qu'au départ, il ne voulait pas participer à ses attaques. "J'étais contre les attentats". Salah Abdeslam aussi, selon lui, note France Inter. Selon le terroriste, ce sont les complices qui leur ont forcé la main. "On nous disait qu'il valait mieux qu'on travaille avec eux et qu'on aille jusqu'à la fin, qu'il ne fallait pas nous rendre", poursuit-il.
"J'ai vu une interview de ma mère qui avait pris un avocat pour moi et qui espérait que je me rende. Mais j'étais avec d'autres personnes." Mohamed Abrini fait référence à Najim Laachraoui et Mohamed Belkaid, coordonnateurs depuis la Belgique des attentats du 13 novembre. Le premier a été tué lors de la perquisition de la planque de Forest et le deuxième s'est fait exploser à l'aéroport de Zaventem.
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