L'aide à l'embauche pour les PME, lancée en janvier, pourrait créer 60.000 postes d'ici à fin 2016, selon une note du Trésor diffusée lundi, qui ne tient toutefois pas compte de la prolongation du dispositif à 2017.
Depuis janvier, les entreprises de moins de 250 salariés qui embauchent en CDI ou en CDD de plus de 6 mois un salarié payé jusqu'à 1,3 fois le Smic peuvent prétendre à une aide de 4.000 euros sur deux ans.
Cette prime "embauche PME" devrait permettre "un surcroît d'embauches de l'ordre de 110.000 réparties sur l'année 2016", évalue la direction générale du Trésor, qui dépend de Bercy.
Mais "compte tenu des fins de contrat qui auront lieu en cours d'année (fin de CDD, ruptures de CDI), la contribution finale aux créations d'emplois serait significative, estimée à 60.000 emplois supplémentaires en fin d'année", poursuit-elle.
"A terme, la prime étant temporaire, l'impact sur le niveau d'emploi s'annulerait à horizon (de) cinq ans", anticipe-t-elle.
Les prévisions du Trésor ne tiennent toutefois pas compte de la prolongation jusqu'à fin 2017 de l'aide, annoncée fin juin par François Hollande.
Des entreprises pourraient notamment décider de reporter à 2017 une embauche initialement prévue en 2016 dans le cadre du dispositif.
Ces prévisions sont, par ailleurs, plus optimistes que celles de l'Insee, publiées mi-juin, qui tablaient sur environ 40.000 créations de postes en 2016 liées à l'aide "embauche PME".
Le (faux) suspense est levé: Nicolas Sarkozy a annoncé hier sa candidature à la primaire de la droite en vue de 2017 dans un nouveau livre, "Tout pour la France", qu'il espère être le "point de départ" vers la reconquête de l'Elysée.
"J'ai décidé d'être candidat à l'élection présidentielle de 2017. La France exige qu'on lui donne tout. J'ai senti que j'avais la force pour mener ce combat à un moment si tourmenté de notre histoire", écrit celui qui rêve d'être le premier ancien chef de l'Etat à reconquérir la présidence de la République après une défaite.
Le président du parti Les Républicains, revenu en politique à l'automne 2014 pour reprendre le parti UMP, alors plombé par une dette abyssale et l'affaire Bygmalion, quitte mécaniquement sa présidence comme prévu par le processus de la primaire. Laurent Wauquiez, le très droitier président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, devrait prendre le relais.
Lundi soir, il a réuni des partisans, François Baroin, Laurent Wauquiez, Gérald Darmanin ou encore le centriste Maurice Leroy, pour un "dîner informel" dans un restaurant qu'il affectionne situé dans le 16ème arrondissement, a précisé son entourage.
Mardi, il recevra des élus à son QG avant son premier déplacement de candidat jeudi à Chateaurenard dans les Bouches-du-Rhône et le campus des jeunes au Touquet samedi.
Dans le prologue de son nouveau livre, Nicolas Sarkozy assure de sa loyauté envers ce processus de primaire (20 et 27 novembre), exercice inédit à droite : "Je participerai à la primaire de la droite et du centre. J'en respecterai chacune des règles. C'est pourquoi à compter de ce jour, je quitte la présidence des Républicains".
Nicolas Sarkozy va-t-il gagner la primaire de la droite et du centre ? RTL vous invite à répondre à la question du jour.
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