INVITÉE RTL - Prénoms : quelles seront les tendances pour 2023 ?

Avec près de 700.000 naissances en France chaque année, un choix, parfois cornélien, s'impose aux jeunes parents : celui du prénom. Claire Tabarly Perrin cosigne L'officiel des prénoms 2023 chez First Éditions. La 20e édition d'un ouvrage précieux pour tous les futurs parents en manque d'inspiration. 

Quelles seront donc les tendances de cette année en matière de prénoms féminins ? "Jade, Louise et Emma", répond sans hésiter l'auteure sur RTL ce lundi 2 janvier. Des prénoms "en concurrence depuis plusieurs années" chez les parents de petites filles. Pour les garçons, Claire Tabarly Perrin donne également le "top 3" français : "Gabriel, Léo et Raphaël". Toutefois, le top 20 "et au delà" serait plus intéressant à éplucher, souligne encore cette dernière. 

Concernant la tendance générale, Claire Tabarly Perrin note donc une préférence pour les "prénoms courts, que ce soit pour les filles ou pour les garçons". Des prénoms à "4 ou 5 lettres, 6 rarement", explique l'auteure. Chez les filles, la tendance est aux prénoms en "a", en témoigne le classique "Emma". 

La "star absolue" des prénoms féminins

Mais une "star absolue" se démarque cette année : "Alba". Court, à la signification positive (dérivé de "lumière blanche", signifiant "l'arrivée de l'aube" en latin), le prénom, qui a progressé de "50 places" en un an, aurait tout pour plaire selon Claire Tabarly Perrin. Agathe, ou Ambre ont également de quoi avoir le vent en poupe par leur évocation minérale ou naturelle. Quant aux garçons, on constate "une forte présence des prénoms à la fois rétro et multiculturels", tels que : Aron, Noé ou Noah. 

Quel cycle pour les "vieux" prénoms ?

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Quid des "vieux prénoms", tels que Brigitte, Thierry ou Roger ? "Ils reviennent toujours", assure Claire Tabarly Perrin, qui tient à démentir l'idée reçue selon laquelle certains prénoms seraient définitivement passés de mode. "Il faut à peu près 4 à 5 générations" pour qu'un prénom redevienne tendance, clarifie l'auteure. 

Pourquoi l'inventivité reste de mise ?

Et qu'en est-il des prénoms inventés, très à la mode il y a quelques années ? "Avec 1.700 prénoms en 1900, vous arriviez à nommer toute la France. Maintenant, il en faut à peu près 35.000", souligne Claire Tabarly Perrin. La créativité s'impose donc d'elle-même, "dans la mesure où un prénom ne porte pas préjudice" à l'enfant, fait remarquer la spécialiste. Et cette dernière d'indiquer qu'il suffit parfois de bouger quelques lettres pour innover : "On parlait d'Alba, vous avez 'Albane', Emma, 'Enna'", liste Claire Tabarly Perrin.