INVITÉ RTL - Romain Verley, auteur de "PPDA, Le prince noir", détaille un système de prédation
Dans "PPDA, Le prince noir", le journaliste Romain Verley publie une enquête sur la face cachée de PPDA, évoquant notamment le bureau de l'ex-présentateur considéré, par certaines victimes, "comme le lieu du crime".
Mercredi 8 février, le journaliste Romain Verley a publié un livre PPDA, Le prince noir (Éditions Fayard) qui s'intéresse à la face cachée de l'ex-star du 20h de TF1. Il a rencontré plus de 100 personnes : des plaignantes, des ex-collègues, des éditeurs... Et apporte de nouvelles révélations dans l'affaire Patrick Poivre d'Arvor, dans laquelle une vingtaine de plaintes ont été déposées (une dizaine pour viol).
Le journaliste insiste particulièrement sur un lieu : le bureau de PPDA, comme "un piège", écrit-il. "On connaissait tous la vie de PPDA : à savoir ce personnage public, ce présentateur brillant. On le voyait partout et il y avait finalement une seule pièce dans laquelle on ne le voyait pas : son bureau, situé au second étage, au fond, à gauche de la rédaction. C'était le seul bureau fermé à clé, sur demande de PPDA", raconte Romain Verley, sur RTL.
"Son bureau est le lieu du pouvoir absolu. Il est, pour certaines victimes, le lieu du crime", poursuit-il
Questions intimes, parfois une agression soudaine
Le journaliste a notamment détaillé le "cérémonial du 20 Heures". Des femmes sont invitées à regarder le JT avant de rencontrer PPDA dans son bureau. "Très régulièrement, tous les soirs, des invitées assistaient au 20 Heures. Chaque femme raconte exactement la même chose : le rite du hall d'accueil avant d'aller admirer le présentateur assis sur une chaise pliante". Enfin, la scène du bureau avec le même modus operandi suspecté : des questions intimes déplacées, parfois une agression soudaine, brutale, avec des femmes "bien loin de s'imaginer que c'était un traquenard, un piège".
"Aujourd'hui, au moins douze femmes racontent avoir été agressées ou violées sexuellement par PPDA. Lui est dans un déni total. Il dit que ces femmes étaient soit consentantes, soit de fausse victimes qui racontent n'importe quoi".
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