Ce dimanche 2 février, au lendemain du violent éboulement survenu en Savoie, Fabrice Pannekoucke, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, a clarifié la situation au micro de RTL. Alors que la circulation a été très impactée par la chute de pierres, l’élu assure que "les choses se sont sensiblement améliorées" depuis. De son côté, le préfet de Savoie François Ravier, a confirmé sur les antennes de RTL que "la situation (de dimanche) n’aura rien à voir avec celle (de samedi)", notamment en raison d'un nombre de fois moins importants d'automobilistes attendus.
"Il y a toujours eu un flux passant, certes très limité, ce qui a conduit à ces délais, mais le flux s’est poursuivi. Maintenant, on met 45 minutes entre Albertville et Moûtiers, on met un quart d’heure en temps ordinaire, nous nous rapprochons progressivement d’une situation normale", indique Fabrice Pannekoucke. Ce dernier s’attend, ce dimanche, à une "circulation apaisée, par rapport à ce que l’on a connu" la veille.
Pour pallier la détresse des naufragés de la route, coincés dans près de 30 kilomètres d'embouteillages, plusieurs centres d'hébergement d'urgence ont été ouverts dans la nuit de samedi à dimanche. "Le nombre de personnes hébergées a été important, on est sur plusieurs milliers de personnes, précise François Ravier. Ce (dimanche) matin, beaucoup sont déjà repartis, surtout les véhicules individuels. Sur Albertville, il reste 500 personnes."
Ancien maire de Moûtiers, Fabrice Pannekoucke informe que 150 personnes ont été accueillies dans le centre d'hébergement de la ville. "Parfois simplement une pause pour s’hydrater, se reposer avant de poursuivre la route, et d’autres sont restées de manière un peu plus durable. Une bonne moitié est repartie ce matin vers sa destination", a-t-il confié.
La circulation sur la RN 90, principale voie pour rejoindre les grandes stations des Alpes, n’est pour autant pas encore rétablie et devrait rester coupée durant plusieurs jours d'après le préfet de Savoie. "Il y a eu un travail des géologues. Y a-t-il encore des rochers instables ? Si la réponse est oui, il faudra les faire tomber pour sécuriser les conditions d’intervention, ensuite, il y aura le déploiement de filets, la remise en ordre de la chaussée", a détaillé François Ravier.
"Le travail consiste à assurer la sécurisation. Il faut vérifier les zones instables, la sécurisation de l'itinéraire en tant que tel parce que nous avons encore de gros week-ends devant nous. Ensuite, il y a la réflexion de long terme sur laquelle nous sommes déjà engagés, c’est le sujet qui va nous occuper dans les semaines qui viennent", a expliqué Fabrice Pannekoucke.
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