François Hollande et Manuel Valls ont menacé ce mercredi d'interdire les manifestations de la CGT, après la nouvelle flambée de violences lors des rassemblements contre la loi Travail mardi 14 juin à Paris. "C'est un pis-aller", selon Alain Duhamel. L'éditorialiste juge que, même si le gouvernement a le droit de prendre de telles mesures, il s'agit ici "d'un aveu d'impuissance implicite. C'est une façon de dire que devant la violence croissante dans ces manifestations, on n'arrive pas à trouver une solution évidente".
Pour Alain Duhamel, le gouvernement socialiste est "devant un dilemme". "Soit il interdit les manifestations, soit il doit employer davantage de violence. Donc prendre des risques peut-être de dérapages, peut-être même de drame. Entre l'un et l'autre, il préfère la prudence à la violence." François Hollande et Manuel Valls ne cèdent pas à la pression de la droite, "très critique" à leur égard.
L'éditorialiste juge d'ailleurs bon de rappeler que "la droite au pouvoir avait été plus modeste dans les moyens et dans le personnel de la police" dans la même situation. Le gouvernement cède en fait "à l'opinion et à son image". "Les Français en ont par-dessus la tête de voir tous les soirs à la télévision des images de casseurs", assène Alain Duhamel. "Quant à l'image, il y a l'Euro en France, tout le monde nous regarde." Seule solution ? "Faire le pari de la dissuasion de la CGT", pour que le syndicat "renonce de lui-même à ces manifestations".
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