Sous le nom délicat de chasse à la glu se cache une pratique assez perverse. Elle consiste à capturer des oiseaux, notamment des grives et des merles, à l'aide de tiges en bois enduites de glu. Ces tiges sont posées sur des arbres ou buissons autour d'une cabane construite par le chasseur.
Une fois pris au piège, ces oiseaux sont décollés à l'aide de cendre ou de dissolvant, puis nettoyés avant d'être mis en cage. Là, par leur chant, ils vont attirer d'autres oiseaux, alors tirés au fusil. Les oiseaux non chassables capturés accidentellement doivent être nettoyés et relâchés.
Depuis des années pro et anti s’affrontent sur cette pratique. En décembre 2018, le Conseil d’État avait déjà rejeté une plainte d’une association de protection des oiseaux. Là, on attend la décision mais le contexte a changé. En effet, la bande son de nos campagnes n’est plus la même, pour être sur d’entendre un oiseau chanter mieux vaut télécharger un podcast ambiance nature et les associations estiment que cette chasse à la glu participe à l’extinction de la faune à ailes.
Cette pratique n'est donc autorisée que dans la région
PACA et grâce à un argument imparable… la tradition. Un arrêté du 17 août 1989 fixe
cette règle. Autorisée dans les cinq départements de la PACA, ailleurs en
France c'est considérée comme du braconnage. Il fixe que l’on ne peut "gluter" seulement
des grives et des merles mais pour les rendre ensuite dans quel état ? On
évoque des lésions aux plumes ou des squelettes abîmés laissant peu de chance
aux volatiles par la suite. L’Europe a plusieurs fois mis la France à l’index
sur cette question mais les autorités hexagonales semblent sourdes à toute
critique.
Le gouvernement semble craindre certains chasseurs. Et il y a toujours l'argument de la tradition. Même si elle est très encadrée avec son quota d’oiseaux -fixé par la loi- qui peuvent être pris dans la glu, nombreux sont ceux à craindre une perte de culture régionale avec cette interdiction. Une culture régionale, c’est souvent beaucoup plus large que de la colle, un animal et une branchette. À suivre dans quelques semaines.
Ça se passe dans le sud de la Grande-Bretagne. Il s’agit de réintroduire des animaux à grandes dents connus pour leur capacité en ingénierie. Fabriquer des barrages permettra de mieux réguler les cours d’eau et éviter les inondations régulières provoquées par de nombreuses constructions dans les plaines inondables. Au boulot, les castors. Ils avaient disparu des rivières du royaume depuis le XVIe siècle, chassés pour leur viande et fourrure.
Roger Hallam, co-fondateur du groupe radical écolo, qui avait manifesté à Paris début octobre, a expliqué dans un magazine allemand à paraître ce jeudi que l’Holocauste n’était "qu’une simple connerie de plus dans l’histoire humaine". Assurant que les génocides étaient chose régulière dans l’Histoire. Discours effrayant et lamentable dénoncé par extinction rébellion Allemagne et par les Verts d’outre-Rhin. La bêtise, l’inculture et le négationnisme ne sont pas des rébellions.
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