Guerre hybride : en quoi consiste cette stratégie employée par de nombreux pays ?

La guerre hybride combine des tactiques conventionnelles et non conventionnelles pour déstabiliser les adversaires. Elle est devenue un outil stratégique majeur pour des puissances comme la Russie, la Chine et l'Iran.

Illustration d'un hacker

Crédit : Shafin_Protic / Pixabay

Qu'est-ce qu'une guerre hybride ?

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Une guerre hybride se définit comme un conflit qui se déroulant en partie de manière tout à fait conventionnelle, sur le champ de bataille, militaires d'un pays contre ceux d'un autre pays. Néanmoins, cela implique aussi l'utilisation de méthodes moins conventionnelles comme la désinformation, la propagande, les cyberattaques, l'utilisation de groupes armés non étatiques. Un exemple notable est notamment celui des Houthis du Yémen, utilisés par l'Iran pour attaquer Israël.

Le but de cette manœuvre est de déstabiliser et affaiblir un adversaire en influençant son opinion publique. La guerre hybride est très perturbante pour celui qui en est la cible, car il ne sait pas tout de suite qui est derrière. Il y a souvent de la suspicion et on finit par découvrir, après une enquête, qui se trouve derrière cette manœuvre.

Quels sont les pays les plus actifs dans la guerre hybride ?

La Russie est désignée comme l'acteur le plus actif dans le domaine de la guerre hybride. Un exemple notable est celui des câbles arrachés en mer Baltique par la Russie. La Chine, l'Iran, les États-Unis, la Corée du Nord et Israël sont aussi des adeptes reconnus de la guerre hybride.

La France a quant à elle été ciblée plusieurs fois par Moscou depuis le début du conflit en Ukraine. Il s'agit là de la particularité de ces attaques non conventionnelles. Elles visent aussi les alliés d'un pays en guerre, donc la France, associée avec l'Ukraine contre la Russie.

Un autre cas notable est l'affaire des cercueils déposés au pied de la tour Eiffel, recouverts d’un drapeau français avec la mention "soldats français de l’Ukraine". Aussi, les étoiles de David taguées sur des murs à Paris par des Moldaves en lien avec des réseaux proches de Moscou.

Il y a eu aussi une campagne de fake news, relayés par des comptes pro-russes sur les réseaux sociaux. Par exemple, la création d'une taxe que tous les contribuables français devraient payer pour financer l’aide militaire à l’Ukraine, ce qui était totalement faux.

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