La CGT, FSU et Solidaires ont appelé à la grève ce mardi 1er octobre. Les organisations syndicales ont réclamé l'abrogation de la réforme des retraites, l'augmentation des salaires et des pensions.
Plus de 180 manifestations étaient prévues dans tout le pays. Dans la rue, environ 170.000 personnes (selon la CGT), moins que lors de la dernière mobilisation sur les salaires en octobre 2023. "C'est une mobilisation à la hauteur des journées d'action de ce type", a nuancé la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet. Inquiète par ailleurs "de constater sur les lieux de travail une grande fatigue démocratique et sociale des salariés".
Ce mardi matin, plusieurs centaines de personnes ont par exemple battu le pavé à Lorient. Parmi elles, Rozenn, militante CGT à l'arsenal de Lorient. Du discours de politique générale de Michel Barnier, elle souhaite "un discours qui écoute les urnes, un discours de gauche puisque ce sont eux qui ont été élus aux élections législatives".
Elle espère que le Premier ministre "assume" cette réalité "même si tout le gouvernement est à droite et très très à droite". Nourrissant aussi l'espoir au micro de RTL d'une "retraite digne mais version Nouveau Front Populaire pas RN". Rozenn, travailleuse de l'amiante, pourra "normalement partir à la retraite à 58 ans et demi", "espérant ne pas mourir avant".
Ce mardi après-midi, dans l'hémicycle, Michel Barnier a dit vouloir "reprendre le dialogue" et "favoriser les échanges avec les partenaires sociaux". Des propos qui n'ont pas suffi à rassurer dans le cortège parisien où la CGT a recensé 20.000 personnes.
Smaïn et Joachim, derrière une banderole du syndical Solidaires, ne croient plus du tout à ce dialogue social. "On se remet à table et on écoute les syndicats. Il n'est pas là pour ça" mais pour "tracer la feuille de route du libéralisme", a expliqué le premier au micro de RTL. Le second : "Ce qu'on a observé avec Macron, c'est que vous avez le droit de manifester. Faites votre truc dans votre bac à sable, nous, on continuera à faire comme on avait prévu."
Le Premier ministre a voulu donner des garanties comme aménager par exemple la réforme des retraites. Donc revoir les critères de pénibilité. Catégorique, Francine ne croit pas à ce dialogue. "Il va être obligé de faire des aménagements à la marge. Les métiers usants, les choses comme ça, c'est très bien. Mais il ne changera pas la réforme des retraites." Et de poursuivre : "Ce qu'on voulait, c'est la suppression de cette retraite à 64 ans pour revenir a minima à 62 ans. Mais il ne le fera pas."
Une consultation des partenaires sociaux n'est pas synonyme d'une abrogation de la réforme des retraites ou d'un abandon de la réforme de l'Assurance chômage. Ça signifie seulement consulter et aménager à la marge...
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