Google veut surveiller les océans et ce n’est pas un poisson d’avril ? La firme a mis au point des caméras pour surveiller et suivre des milliers de poisson. Le géant de l’informatique vient de présenter Tidal, qui veut dire "marée" en anglais et met ses moyens technologiques au service des poissons.
C’est compliqué de savoir comment vont les poissons, comment ils se déplacent. L’eau de mer pour la technologie, c’est un casse-tête : l’eau est salée, il y a la pression quand on va en profondeur, le GPS et le Wifi ne fonctionnent pas sous l'eau. Bref, les humains en savent presque plus sur la surface de la Lune que sur le fonds des océans. Mais Google affirme avoir mis au point une caméra, résistante, truffée de technologies qui va permettre d’observer à la fois les poissons d’élevage et sauvages.
Pour la pisciculture, l’idée est de surveiller le comportement des saumons, des bars, des flétans..., afin de repérer des maladies et de ne traiter les animaux aux antibiotiques que si c’est nécessaire. Une ferme d’élevage aujourd'hui ce sont des milliers de poissons entassés dans des cages. Les producteurs ont tendance à les arroser de médicaments par prévention même s’ils ne sont pas malades. Les caméras fabriquées par Google permettraient de surveiller leur alimentation, d'améliorer leur bien-être et de moins les doper avec des produits chimiques. Ces nouveaux outils rassureront peut-être les consommateurs.
La pollution au plastique, on sait qu’elle a un impact sur les poissons, mais dans quelles proportions ? Pas de réponse. L’acidification des océans aussi, due au réchauffement, ou encore la hausse de la température perturbent les espèces et bouleverse les écosystèmes. Une véritable menace pour la biodiversité et notre nourriture. Le poisson, c’est l’alimentation de base de 3 milliards de personnes aujourd’hui sur la planète.
Que le géant de l’informatique déploie des moyens pour mieux comprendre leur état de santé, c’est une bonne nouvelle. On va voir dans les mois qui viennent l’utilité exacte de ces outils. Google a testé ses cameras dans des sortes de pataugeoires au départ, puis dans de piscicultures et maintenant en Arctique. Ces caméras et leurs algorithmes peuvent surveiller des milliers de poissons en même temps et repérer ce que les humains ne savent pas faire.
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