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Un viticulteur luttant contre le gel près de Vernou-sur-Brenne, dans la région Centre-Val de Loire, en avril 2022
Crédit : GUILLAUME SOUVANT / AFP
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Alors que les vergers ont commencé à bourgeonner, un épisode de gel menace l'Hexagone lundi 22 et mardi 23 avril. Les arbres fruitiers et les vignes sont particulièrement à risque et les agriculteurs s'inquiètent.
"Lorsqu'il y a un impact du gel comme il a pu y avoir dans le Var, dans le Vaucluse ou d'autres régions de France, ça fait perdre toute la récolte", a expliqué, samedi 20 avril sur franceinfo Jérôme Volle, vice-président de la FNSEA et viticulteur en Ardèche. Pour limiter les effets du gel qui survient tard au printemps, les cultivateurs disposent de plusieurs solutions.
Les périodes de gel sont difficiles à anticiper et surviennent en France le plus souvent entre le mois d'octobre et le mois d'avril, mais il existe des techniques à réaliser en amont pour se prémunir des effets néfastes de ces épisodes, comme installer des haies en amont sur les terrains en pente pour limiter l'air froid ou encore choisir des cépages ou des espèces qui bourgeonnent tardivement pour éviter les dégâts. Si ses solutions sont les plus économiques et les plus durables, elles ne suffisent pas toujours pour faire face à une grande vague de froid tardive.
C'est une des solutions les plus efficaces, mais elle nécessite des installations coûteuses. L'aspersion consiste à asperger d'eau les cultures pour former une poche de glace autour des bourgeons et des jeunes feuilles de manière à les protéger. L'eau solidifiée empêche la température à l'intérieur de la poche de descendre en dessous de -1 degré. L'aspersion doit être réalisée de manière continue durant toute la durée de la vague de froid.
Le premier réflexe lorsque arrive une période de gel, c'est de chercher à réchauffer l'air. Pour ce faire, les viticulteurs et autres cultivateurs peuvent se munir de bougies, brûleurs, de chaufferettes ou même de leds. Ces installations empêchent la chute des températures, mais nécessite beaucoup de main d'œuvre pour les allumer et les surveiller durant la nuit.
Certains agriculteurs optent plutôt pour le brassage. À l'aide d'éoliennes anti-gel de 11 mètres de haut ou par le biais d'hélicoptères volant à basse altitude, les agriculteurs parviennent à réchauffer l'air au-dessus des plantations. Ce dispositif peut protéger les cultures jusqu'à -4 degrés, mais demeure très coûteux.
La lutte anti-gel est un lourd investissement qui n'est pas toujours à la portée des agriculteurs. "Pour équiper l'ensemble des vignobles, c'est quasi impossible sur le plan économique", explique Jérôme Volle.
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