Le système d'Admission Post bac (APB) est-il en train d'échouer ? Quelques jours avant la rentrée scolaire, 6.000 bacheliers n'ont toujours pas reçu d'affectation, faute de places dans les universités. "Le véritable échec pour moi, c'est que 60% des étudiants qui rentrent dans le système de la licence générale échouent", estime la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal. C'est un système qui est à bout de souffle puisqu'il n'a pas été initialement conçu initialement pour 'absorber' à la fois la démographie étudiante et puis les nouvelles règles qui font que les redoublants sont aussi acceptés dans le système APB".
Le gouvernement a d'ores et déjà trouvé une solution pour 48.000 étudiants, qui ont obtenu des affectations. "On va continuer ce travail dans la dentelle", poursuit-elle, s'engageant ainsi a essayer de rétablir la situation d'ici le 25 septembre : "On va évidemment travailler à leur trouver une place qui soit le plus en adéquation possible avec leur souhait". Faut-il réformer le système APB et envisager une sélection à l'entrée de l'université ? Non, selon Frédérique Vidal. "Ce n'est vraiment pas la philosophie de la concertation. Sélectionner c'est dire 'oui' ou dire 'non'", répond la ministre.
Frédérique Vidale est également revenue sur la situation des bacheliers issus des filières professionnelles et technologiques, qui souhaitent intégrer des BTS ou des DUT. "C'est un sujet que l'on va avoir à traiter de façon particulière", assure-t-elle en précisant vouloir se concentrer sur l'apprentissage et les filières courtes. L'augmentation du coût de la vie étudiante (+2,09%) fait également partie des priorités du ministère de l'Enseignement. "La précarité fait partie des facteurs qui empêchent la réussite", déplore Frédérique Vidal.
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