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Essai thérapeutique à Rennes : "Il n'y avait pas d'alerte particulière", dit le directeur de Biotrial

REPLAY / INVITÉ RTL - François Peaucelle, directeur du laboratoire Biotrial à Rennes, affirme qu'il n'y avait rien de suspect avant la mort du volontaire.

François Peaucelle, le directeur général de Biotrial, le 16 janvier à Rennes
Crédit : Alexis Courcoux / Panoramic
Essai thérapeutique à Rennes : "Il n'y avait pas d'alerte particulière", dit le directeur de Biotrial
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Christelle Rebière & Julien Sellier & Julien Absalon
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Un mois et demi après la mort, à la mi-janvier, d'un volontaire lors d'un essai thérapeutique à Rennes, difficile encore de comprendre ce qui a mal tourné dans ce test de médicament. Le laboratoire qui a mené l'essai assure n'avoir rien détecté de suspect. "Il n'y avait pas d'alerte particulière par rapport à ces études pré-cliniques", explique le directeur François Peaucelle, jeudi 25 février au micro de RTL.

Le Figaro affirme cependant que des chiens sont morts lors des expériences pré-cliniques qui ont eu lieu avant les tests sur des patients humains. "Le fait qu'il y avait des chiens morts ne veut pas dire grand chose tant qu'on ne sait pas dans quelles circonstances", tempère le responsable qui précise que son laboratoire n'a pas mené les tests sur les animaux pour le compte de la firme portugaise Bial, conceptrice de la molécule administrée aux patients.

En revanche, Biotrial a reçu un compte-rendu des essais menés sur les animaux avant de débuter les tests humains : "On avait des tolérances animales qui étaient tout à fait normales. Les premiers effets intervenaient sur des doses qui étaient 50 à 100 fois supérieures à ce qui était envisagé dans l'essai sur l'homme". Des données qui ont été "regardées par l'Agence du médicament (ANSM, ndlr) quand il a accepté l'expérimentation sur l'homme" ainsi que par les "comités de protection des personnes".

Les patients vont mieux

Il semble cependant que l'ANSM se soit heurtée, dans le cadre de son enquête sur le drame, à un refus de la société Bial de lui fournir certains documents, qui concernent notamment la composition de la molécule, au nom du secret industriel. Une démarche que trouve "normale" le laboratoire Biotrial. "À partir du moment où un industriel confie des données à une autorité publique, ce ne serait pas normal que cette autorité les diffuse", considère François Peaucelle. 

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Enfin, concernant l'état des cinq autres patients qui avaient hospitalisés, "ils vont assurément mieux". "Ils sont suivis de loin par les médecins du CHU de Rennes et sont rentrés chez eux. Il est sûr que sur ces cinq sujets, il y en a qui n'auront pas de séquelles durables, d'autres ont de la rééducation. Je pense que c'est trop tôt pour sa voir ce qu'il en sera au final".

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