Dans la nuit du 25 au 26 octobre, l'Assemblée nationale a adopté la mesure emblématique du budget de la Sécurité sociale, à savoir la hausse de 1,7 point de la CSG. 20 millions de personnes - salariés, retraités - en verront les effets dès la fin du mois de janvier 2018. Le gouvernement assure que cette augmentation est compensée, pour une grande majorité de Français, par la fin prochaine de la taxe d'habitation.
Que cela va-t-il changer dans les faits pour votre épargne ? Commençons d'abord par l'assurance-vie. 54 millions de contrats sont souscrits par quasiment un Français sur deux. Dans l'immense majorité des cas, l'imposition des assurances-vie ne changera pas au 1er janvier, à l'exception de la hausse de la CSG.
En revanche, le nouveau système varie selon la date, la durée de détention et le montant que vous avez épargné. Les "seuls" vrais perdants sont les détenteurs des contrats les plus vieux - plus de 8 ans - et les plus garnis - plus de 150.000 euros. Leurs prélèvements passeront de 23 à 30%.
Qu'en est-il des autres produits d'épargne ? La fiscalité sera alourdie pour le Plan d'épargne logement. Le PEL sera moins rémunéré : 0,7% nets contre 0,85% aujourd'hui. Pour les intérêts des comptes sur livrets, en revanche, la réforme est plutôt une bonne affaire.
Par exemple, pour un foyer qui relève de la tranche d’imposition à 30%, la ponction passera de 39,5 à 30%. Même situation avantageuse pour les actions et pour les plus-values en bourse, moins taxés.
Pour le Livret A, comme pour le Livret de développement durable et solidaire et le Livret d’épargne populaire, rien ne change. Ces livrets d'épargne n’étaient pas fiscalisés. Ça le restera.
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