Il est question de maux dans la presse, ce mercredi 16 octobre, avec ce nouveau geste de désespoir dans l'Éducation nationale. Une principale d'un collège a tenté de se suicider dimanche 13 octobre, dans l'enceinte même de son établissement, à Bondy en Seine-Saint-Denis. C'est dans ce même département qu'une directrice d'école maternelle s'est donnée la mort le 23 septembre dernier.
Le Point précise que comme l'avait fait Christine Renon, la principale de collège de Bondy a elle aussi écrit une lettre. Comme sa collègue, elle explique être à bout et en veut plus à l'Éducation nationale qu'aux parents.
Dans ce contexte, lisez ce matin, L'Humanité. Le journal a décidé de donner la parole aux professeurs d'un collège, comme il en existe des centaines en France. Plongée saisissante dans le quotidien et le malaise des enseignants. Des dizaines et des dizaines de témoignages stupéfiants.
Laure, professeure de français, raconte comment il lui a fallu trois semaines pour obtenir assez de tables et de chaises pour ses 36 élèves. Elle fait cours dans une classe où trois fenêtres sur cinq sont condamnées. Les deux restantes s'ouvrent, dit-elle, de 20 centimètres par le haut. "Nous avons chaud, nous respirons mal", raconte-t-elle. Lors du premier cours, une jeune élève a fait un malaise.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.