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Des soldats de la coalition militaire soutenue par l'Arabie Saoudite, au Yemen.
Crédit : Saleh Al-OBEIDI / AFP
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La petite commune de Commercy, dans la Meuse, s'apprête à recevoir des militaires saoudiens. Sur place, l'entreprise belge Cockerill fabrique des tourelles-canons, auxquelles les soldats du royaume wahhabite vont venir se former, alors que leur pays est engagé dans une guerre sanglante contre le Yémen, qui a fait 230.000 morts et qui a été qualifiée de "pire catastrophe humanitaire au monde" par l'ONU.
Quelques mois après que le site d'investigation Disclose a révélé l'utilisation d'armes vendues par la France dans le conflit yéménite, le journal d'Amnesty International, La chronique, enfonce le clou en dévoilant l'existence de ce centre de formation français où les soldats saoudiens viennent s'entraîner. S'il appartient à l'entreprise belge John Cockerill, il a bénéficié de plus de deux millions d'argent public.
La trouble implication de l'Arabie saoudite et les nombreuses attaques contre les civils n'ont pas "empêché notre pays d’accueillir sur son sol, à coup de subventions et d’aides de toutes sortes, une entreprise qui fabrique des armes impliquées dans ce conflit", peut-on lire dans cette enquête parue dans le dernier numéro de La chronique.
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