Le scénario fait froid dans le dos. Des enfants soldats auraient été recrutés pour commettre des attentats en France. C'est l'un des projets, très sérieux visiblement, qu'a eu l'État islamique. C'est ce que révèlent nos confrères du Monde, s'appuyant sur le témoignage de Jonhatan Geffroy.
Ce djihadiste français a été capturé début 2017 par l'armée syrienne libre alors qu'il cherchait à fuir la Syrie avec femme et enfants. Le toulousain de 35 ans a été remis en septembre à la France par les autorités turques. Depuis, il a été entendu à plusieurs reprises, et il est formel : oui, Daesh a formé des adolescents kamikazes. Selon lui, ce sont même les frères Clain, ces deux Français membres de l'organisation, qui seraient à l'origine de ce scénario cauchemardesque.
Difficile de dire, écrit Le Monde, si ce projet est depuis entré dans sa phase opérationnelle. La déroute militaire de l'État islamique a pu contrarier ses plans mais le djihadiste, qui se présente désormais comme un repenti, assure que "ça va se faire". "Quand ils disent les choses, conclut-il, ils le font".
Le Monde, comme la plupart des journaux, aborde ce matin le nouveau match des bleus contre le Danemark. "Objectif 1ère place", titre ainsi Le Courrier picard. Le gardien de but de cette équipe du Danemark est Kasper Schmeichel. Dans la famille on est gardiens de père en fils, nous dit ce matin La Croix. Kasper est en effet le fils de Peter Schmeichel : c'est lui qui était gardien de buts il y a 20 ans, lors du France-Danemark de 1998. Lui aussi qui a remporté l'euro 1992, et gagné 5 fois le championnat d’Angleterre - bref, pas vraiment un bleu.
La ressemblance d'ailleurs est frappante, Le Parisien publie ce matin deux photos côte à côte. Un héritage lourd à porter, Kasper s'agace d'ailleurs vite quand on lui parle de son père. Il vient toutefois de se payer le luxe d'effacer des tablettes le record de son père, celui de la plus longue invincibilité dans les cages. C'est ce que nous dit Midi Libre : jusqu'à ce penalty encaissé jeudi 21 juin face à l'Australie, Kasper avait tenu 9 heures et 31 minutes, soit 571 minutes sans prendre de but.
Un clin d’œil, une curiosité rarissime, insiste La Croix. En football, les lignées, qui plus est au même poste, sont rarissimes. Le quotidien évoque seulement quelques cas, connus certes mais pas forcément comparables : Enzo Zidane, Marcus et Khephren, les enfant de Lilian Thuram ou encore les Djorkaeff. Jean, international dans les années 1960, a vu son fils Youri sacré en 1998. Aujourd’hui, poursuit le journal, le fils de Youri, Oan, joue dans l'équipe réserve à Nantes.
Danemark-France à la une également de La Dépêche du Midi. "C'est l'heure de décoiffer", lance Patrick Desprez dans son édito. "On a tous faim, poursuit-il, de cette équipe de France, soif d'envolées, de chevauchées". Coiffer, décoiffer, vous retrouverez ce matin la métaphore un peu partout : référence aux coiffeurs, c'est comme cela qu'on appelle les remplaçants.
Mais d'où vient l'expression au fait ? Réponse ce matin dans Le Parisien/Aujourd'hui en France. Le terme, explique le journal, serait né lors du Mondial de 1958. Selon la légende, alors que les Bleus n'avaient utilisé que 15 de leurs 22 joueurs, les 7 qui n'ont pas joué occupaient leur temps à couper les cheveux des titulaires. D'autres, poursuit le journal, attribuent l'expression à Luis Fernandez. Lors du mondial 1986, il aurait déclaré que les remplaçants ne risquaient pas d’abîmer leur brushing.
L'expression en tout cas fait ce matin le bonheur de Michel Schifres : dans son billet publié dans l'Opinion, il salue une merveilleuse trouvaille. Expression, écrit-il, qui pourrait s'appliquer à bien des situations. Ainsi, poursuit-il, "Nicolas Hulot n'est pas le plus illustre coiffeur du gouvernement, lui qui attend toujours de marquer de son empreinte une décision environnementale".
Dans l'Équipe, coup de projecteurs ce matin sur ces supporters un peu particuliers. Une centaine de personnes invitées par la Fédération Française de Foot sont arrivées hier à Moscou. Il y a bien sûr les compagnes des joueurs mais aussi quelques VIP. Nagui par exemple, un intime de Didier Deschamps nous dit le journal. Il est venu, dit il, soutenir son pote.
L'Équipe qui relaie également ce matin le coup de pub que s'est offert un pub de Rio de Janeiro. Il promet une tournée de shots à chaque chute de Neymar. L'établissement, écrit le journal, risque bien de faire le plein demain lors du Serbie-Brésil décisif.
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