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États-Unis : la une choc du "Time" sur la séparation des familles à la frontière

Sur un fond rouge, le prestigieux magazine américain a remplacé les gardes-frontières par Donald Trump sur la photo de la petite fille en pleurs qui a fait le tour du monde.

Une fillette séparée de sa maman à la frontière mexicaine le 12 juin
Crédit : JOHN MOORE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Amandine Bégot
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Des rires et des larmes dans la presse aujourd'hui. Des larmes d'abord. Celles de cette petite fille de deux ans, une petite Sud-Américaine en pleurs à la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Elles ont fait le tour du monde et sont devenues en quelques jours le symbole du sort réservé aux États-Unis à ces enfants de migrants, séparés de leurs parents.

Ses larmes, on les retrouve ce matin à la une du prestigieux magazine américain Time. Une une choc. Cette fois la petite fille ne fait plus face aux gardes-frontières, mais à Donald Trump. Le président américain la toise. Photomontage saisissant sur fond rouge et ce titre : "Welcome in America", "Bienvenue en Amérique".

"Quel genre de pays sommes-nous ?" s'interroge l'hebdomadaire qui rappelle "qu'au cours de ces 240 dernières années, l'histoire des États-Unis s'est construite autour de trois valeurs : la démocratie, l'humanité et l'égalité. Trois mots qui ont presque aujourd'hui disparu du discours présidentiel". Depuis 18 mois et son arrivée au pouvoir, le mot égalité par exemple n'a été prononcé que 12 fois par Donald Trump, l'humanité, les droits de l'homme à peine 10 fois.

Autre une choc, toujours aux États-Unis et toujours autour de cette question des migrants : celle du New Yorker. Cette fois pas de photomontage, mais un dessin satirique. La marque de fabrique du magazine.

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Image de la Statue de la Liberté. Sous sa robe, de jeunes enfants ont trouvé refuge, ils tentent de se cacher, pétrifiés. Sur Twitter, Philippe Corbé, le correspondant de RTL aux États-Unis rappelle ce matin cet extrait gravé sur le monument.

Extrait d'un poème d'Emma Lazarus, symbole de l'idéal américain. On peut y lire ceci : "Donne-moi tes pauvres, tes exténués / Tes masses innombrables aspirant à vivre libres". Cela se passe de commentaire !

Aux États-Unis en tout cas, l'émotion est très forte. En témoigne cette collecte lancée par un couple américain après la publication de la photo de cette petite fille en pleurs à la frontière mexicaine. Charlotte et Dave Willner espéraient lever 1.500 dollars, soit à peu près la somme nécessaire pour payer la caution d'une famille de migrants séparés de ses enfants.

"Une semaine plus tard, écrit ce matin le Figaro sur son site, la cagnotte ouverte par ce couple de San Francisco dépasse les 16 millions de dollars, c'est 11.000 fois l’objectif initial et elle continue de progresser d'heure en heure.

Selon un responsable de Facebook, il s'agit de la plus importante levée de fonds jamais réalisée sur la plateforme. "L'argent, explique le figaro, sera reversé au RAICES, un cabinet texan spécialisé dans l’aide juridictionnelle aux migrants. Ils assureront la défense de chaque famille séparée, de chaque enfant non accompagné." L'an dernier, 76% des enfants, soit plus de 13.000 n'ont pas été représentés par un avocat.

"Ça passe" pour les Bleus

Le Figaro, qui comme la plupart des quotidiens, revient ce matin sur le match des Bleus hier. "Ça passe", titre le Courrier picard. "Ça c'est fait', écrit de son côté l'Équipe. À chaque fois en image ces sourires. Celui de MBappé notamment. "À 19 ans il est devenu le plus jeune Français à marquer lors d'une Coupe du Monde", rappelle ce matin Midi Libre.

On le voit notamment fier et heureux, à la une du Progrès, entouré de ses coéquipiers. "Oui mais", titre toutefois le journal. "Oui mais car si les Bleus passent les doutes restent", ajoute le Courrier de l'Ouest. "Il y a encore du boulot résume l'Équipe.

L'Argentine attend un miracle

Du boulot certes, mais franchement ce matin il vaut mieux être à la place de l'Équipe de France, qu'à celle de l'Argentine. Lionel Messi et ses coéquipiers vilipendés ce matin à la une de la presse argentine. "Il faut désormais un miracle", titre le journal Los Andes.

Pour Uno, le responsable est tout trouvé : le sélectionneur. "El padre de la derrota" titre le journal, "le père de la déroute".

Le quotidien sportif Ole préfère en rire. "La Casa de Papelon", titre le journal. "La maison du ridicule, des branquignoles", on pourrait presque dire. Jeux de mots autour de Casa de Papel, la série espagnole qui fait un carton en ce moment dans le monde entier.

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