Berline, citadine, break, monospace, SUV... La famille Dacia ne se résume plus uniquement à la Logan lancée en 2004 et promise à 7.000 euros. Aujourd'hui, c'est une vraie gamme simple et pas chère. Voilà la recette qui fait mouche en période de crise et à l'heure où il faut presque un diplôme d'ingénieur pour changer une ampoule ou une batterie. Depuis le lancement de la marque en France, la stratégie est la même : peu de dépenses de publicité, un minimum d'options et une quasi-absence de remise. En effet, l'écrasante majorité des ventes (85%) se fait auprès des particuliers et pas des loueurs. Ce qui permet à la marque de dégager de beaux bénéfices.
Qui aurait pu parier il y a dix ans que la marque roumaine, qui ne possédait à l'époque dans sa gamme que des modèles vieillots et dont l'usine roumaine était dans un état, qu'elle allait devenir la poule aux œufs d'or pour le géant Renault ? Aujourd'hui, la marque low-cost est plus que jamais la locomotive du groupe. La rentabilité est au top : 10% en moyenne par modèle. Grâce, notamment, à des coûts de production bas, en Roumanie ou au Maroc.
Le succès est tel que Dacia est la cinquième marque en Fance, juste derrière Volkswagen. Il se vend désormais dans le monde une Dacia pour quatre Renault. Au fil des années, cet écart se réduit. Mieux : le 4x4 Duster est le véhicule le plus vendu dans le groupe, devant la Clio.
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