Les États-Unis ont conservé leur titre de championnes du monde de foot dimanche 7 juillet. Dans les stades, devant les écrans, dans les médias, cette Coupe du monde aura été un succès. Mais ce engouement peut-il être prolongé ? Y-aura-t-il un avant et un après Coupe du Monde féminine de football en France ?
Pour le sociologue Ronan Chastellier, rien n'est moins sûr. "Ce ne sera pas le raz-de marée que l'on attendait au départ", nuance-t-il. "Le football féminin était relativement invisible, il n'y a encore pas très longtemps, (...) et là on voudrait qu'il y ait un grand enchantement à propos du football (féminin). C'est un petit peu rapide", explique ce spécialiste.
Quid alors de l'audience importante des matchs ? "Je pense que le football féminin, c'est une construction des médias pour beaucoup, c'est-à-dire que c'est devenu très branché de regarder le football féminin à la télévision. (...) Ce que je crois, c'est qu'il y a une véritable déconnexion (...) entre une sorte de "sport d'écran", et la réalité dans la rue. Il n'y avait pas cette fébrilité qu'il y avait pour la Coupe du monde masculine", constate Ronan Chastellier.
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