La bataille
entre les petits commerces, les géants du net et les supermarchés continue, même
si le Black Friday a officiellement été repoussé au 4 décembre. Les magasins
sont-ils vraiment plus dangereux que les grands centres commerciaux ? Quels
sont les principaux lieux de contamination ?
Il y a
beaucoup d’études sur le sujet. Aux États-Unis, en Chine, notamment. L’Institut
Pasteur va bientôt rendre public des résultats. Mais il y a des conclusions
communes : bars, restaurants, discothèques, salles de sport et édifices
religieux sont des lieux de contamination. Soit on est sans masque (on mange,
on boit), soit on transpire (boîtes de nuit, salles de sports), soit on chante
(dans les églises par exemple). Une dernière étude de l’université de Stanford
sur les mouvements de 100 millions d’Américains va dans le même sens.
Dans les
études américaines, il y a peu de choses car il y a peu de boutiques aux États-Unis.
Ce sont surtout des grands mall. Mais il y a un principe général : plus il y a
une densité de population, plus il y a de risques. Tout dépend aussi de la
ventilation. D’où l’idée de jauge dans les commerces pour limiter le nombre de
personnes…
Aller acheter un livre dans un librairie de quartier, une paire de chaussures dans un petit magasin ne représente pas de risque en soi. Mais plus on a de contacts, plus on se contamine et plus le virus circule. C’est pour cela que les magasins sont fermés pour le moment : éviter les mouvements, les croisements et le risque de rencontrer quelqu’un qui met mal le masque. Il y en a encore trop.
En
attendant, la fermeture des magasins, le couvre-feu puis le confinement ont eu
des effets positifs. On a passé le premier pic avec une baisse des nouvelles
contaminations depuis le 2 novembre. C’est spectaculaire en Île-de-France,
désormais en dessous de la moyenne nationale. 217 contre 248. Mais attention,
cela reste élevé. "Ce n’est pas parce que ça baisse que c’est bas", a
résumé Olivier Véran. En Île-de-France, le taux d’incidence était de 83 le 1er
septembre.
Mais c’est
toujours très tendu dans les hôpitaux. Car on n’a pas encore passé le pic
sanitaire. Il y a plus de personnes hospitalisées aujourd’hui qu’au pic
d’avril. Le nombre de réanimation est moins haut qu’au printemps, mais les
services sont saturés. On est sur une forme de plateau, mais pas de baisse
marquée. Il est trop tôt pour relâcher les efforts. La baisse de la pression
sanitaire est plus lente que celle des nouveaux cas. Le pic à l’hôpital devrait
intervenir la semaine prochaine.
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