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Coronavirus : pourquoi il fallait fermer bars, restaurants et magasins

ÉCLAIRAGE - Plusieurs études démontrent que restreindre les mouvements et les contacts dans les lieux publics diminue le risque de contamination.

Un couple qui promène son chien pendant la crise sanitaire du coronavirus, le 27 août 2020, à Paris.
Crédit : Ludovic MARIN / AFP
Coronavirus : pourquoi il fallait fermer bars, restaurants et magasins
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Sophie Aurenche - édité par Maeliss Innocenti
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La bataille entre les petits commerces, les géants du net et les supermarchés continue, même si le Black Friday a officiellement été repoussé au 4 décembre. Les magasins sont-ils vraiment plus dangereux que les grands centres commerciaux ? Quels sont les principaux lieux de contamination ?

Il y a beaucoup d’études sur le sujet. Aux États-Unis, en Chine, notamment. L’Institut Pasteur va bientôt rendre public des résultats. Mais il y a des conclusions communes : bars, restaurants, discothèques, salles de sport et édifices religieux sont des lieux de contamination. Soit on est sans masque (on mange, on boit), soit on transpire (boîtes de nuit, salles de sports), soit on chante (dans les églises par exemple). Une dernière étude de l’université de Stanford sur les mouvements de 100 millions d’Américains va dans le même sens.

Dans les études américaines, il y a peu de choses car il y a peu de boutiques aux États-Unis. Ce sont surtout des grands mall. Mais il y a un principe général : plus il y a une densité de population, plus il y a de risques. Tout dépend aussi de la ventilation. D’où l’idée de jauge dans les commerces pour limiter le nombre de personnes…

Aller acheter un livre dans un librairie de quartier, une paire de chaussures dans un petit magasin ne représente pas de risque en soi. Mais plus on a de contacts, plus on se contamine et plus le virus circule. C’est pour cela que les magasins sont fermés pour le moment : éviter les mouvements, les croisements et le risque de rencontrer quelqu’un qui met mal le masque. Il y en a encore trop.

Le couvre-feu et le confinement sont efficaces

En attendant, la fermeture des magasins, le couvre-feu puis le confinement ont eu des effets positifs. On a passé le premier pic avec une baisse des nouvelles contaminations depuis le 2 novembre. C’est spectaculaire en Île-de-France, désormais en dessous de la moyenne nationale. 217 contre 248. Mais attention, cela reste élevé. "Ce n’est pas parce que ça baisse que c’est bas", a résumé Olivier Véran. En Île-de-France, le taux d’incidence était de 83 le 1er septembre.


Mais c’est toujours très tendu dans les hôpitaux. Car on n’a pas encore passé le pic sanitaire. Il y a plus de personnes hospitalisées aujourd’hui qu’au pic d’avril. Le nombre de réanimation est moins haut qu’au printemps, mais les services sont saturés. On est sur une forme de plateau, mais pas de baisse marquée. Il est trop tôt pour relâcher les efforts. La baisse de la pression sanitaire est plus lente que celle des nouveaux cas. Le pic à l’hôpital devrait intervenir la semaine prochaine.

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