Avec 464.769 cas détectés en 24 heures, la France connaît une augmentation de 26% des contaminations sur une semaine. La situation est complexe et difficile à expliquer, car le variant Omicron n'a pas déferlé partout au même moment en France.
Dans les endroits où le variant s'est propagé rapidement avant Noël, la tendance est à la baisse (Île-de-France, Savoie) avec des plateaux encore très hauts et une incidence entre 3.000 et 4.000.
Mais là où le variant Delta a résisté plus longtemps, la croissance continue très fortement. Les chiffres s'envolent parce qu'Omicron est très contagieux. En Vendée, l'incidence a été multipliée par 7 depuis Noël, par 4 dans les Landes ou dans le Rhône, par 5 dans les Pyrénées-Atlantiques depuis le début de l'année. Cela aboutit donc forcément à des chiffres record, sans doute sous-estimés par rapport à la réalité.
Mais on s'accroche à ce qui s'est passé en Afrique du Sud et, surtout, au Royaume-Uni, où l'incidence est en baisse depuis le début du mois. Pour garder le moral, il faut regarder ce qu'il se passe à l'hôpital où la situation s'améliore dans les services de soins critiques avec une baisse qui se confirme jour après jour des nouvelles admissions, car Omicron provoque moins de formes graves.
Le respect des gestes barrières reste impératif en limitant le plus possible le nombre de contacts sans masque.
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