Coronavirus : non, il n'existe pas de technique pour s'auto-tester
De nombreuses fake news circulent sur les réseaux sociaux à propos des tests de dépistages du Covid-19.

Le sujet est sur toutes les lèvres : les tests de dépistage du Covid-19. Tout le monde s’interroge et, bien évidemment, dès qu’un message aborde cette question, il est abondamment partagé.
Un des posts qui circule le plus est parti du réseau social Twitter et a été relayé en nombre, y compris par des médias : "l’Islande a pu tester ses 364.000 habitants et la moitié des malades n’avait pas de symptômes". C'est faux.
Les Islandais n’ont absolument pas testé toute leur population. Il y a eu près de 21.000 tests dans le pays pour un peu plus de 360.000 habitants soit environ 6% de la population. A ce rythme il faudrait près d’un an pour tester le monde. Ce qui a pu créer de la confusion est que l’Islande accepte de tester tout le monde. Y compris ceux qui n’ont pas de symptômes, car il suffit d’être volontaire.
L'Angleterre aurait commandé des tests "ultra-rapides"
Des messages évoquent aussi des tests disponibles en Grande-Bretagne. "Un nouveau test ultra-rapide du Covid-19 développé en Angleterre", peut-on lire sur les réseaux sociaux. Ce test, dont les résultats sont disponibles en 15 minutes, aurait été commandé en masse par le gouvernement britannique. On parle là d'un examen sanguin pour savoir si vous avez des anticorps et si vous avez eu la maladie et dont la fiabilité n'est pas encore prouvée. Et le gouvernement britannique lui-même appelé à la prudence sur le sujet.
Des auto-tests disponibles ?
On entend aussi des rumeurs sur des tests que l’on pourrait faire soi-même. Cette rumeur court abondamment, notamment sur l'application de messagerie WhatsApp : retenir sa respiration pendant dix secondes sans tousser permettrait de savoir si vous êtes infectés ou non. C’est évidemment n’importe quoi. La seule façon de savoir si l’on est malade ou non est de subir un test en laboratoire ou en hôpital. Gare donc aux faux conseils.