La liste des mesures est impressionnante pour les entreprises et le choix assumé, par Emmanuel Macron. "Aucune entreprise, quelle que soit sa taille dit le chef de l’État, ne sera livrée au risque de faillite". Il est vrai que vu l’arsenal déployé, le patron du Medef lui-même le reconnait, les réponses du gouvernement sont à la hauteur.
Ce sont des charges, des impôts qui sont reportés, voire annulés au cas par cas. Pour les petites structures en difficulté, les factures d’eau, de gaz ou d’électricité, les loyers aussi, vont être neutralisés, mis sous cloche, le temps de la crise. Les prêts bancaires seront facilités avec une garantie de poids : l’État lui-même. Ça veut dire qu’un chef d’entreprise qui a besoin d’un prêt de 50.000 euros, pourra dire à sa banque, pas d’inquiétude, mon garant c’est l’État.
L’État remboursera à la place de la société, si besoin. Dans ces conditions, plusieurs chefs d’entreprises l’assurent, bien sûr, il vaut mieux se donner un petit peu d’air en empruntant, plutôt que de se séparer des salariés. L’enveloppe réservée par l’État au fond de garantie est massive, 300 milliards d’euros mis de côté, au cas où, pour faire face si les entreprises n’arrivent pas à rembourser.
Il faudra vérifier dans les faits, évidemment, mais la promesse des banques à l’heure actuelle, c’est aussi la mobilisation générale. Des crédits débloqués plus rapidement, des pauses de remboursements sans pénalité, pour un patron qui serait pris à la gorge, là on parle des banques privées.
Et à cela s’ajoute le soutien de la Banque publique d’investissement, avec des prêts jusqu’à plusieurs dizaines de millions d’euros, sans garantie. Bon et dans tout ça, les salariés ? La ministre du travail Muriel Pénicaud a appelé à plusieurs reprises les entreprises à ne pas licencier.
Mais le gouvernement, même pas à titre exceptionnel, ne pourrait pas forcer les chefs d’entreprises à ne pas licencier. Il n’est pas question de changer la loi et d’interdire les licenciements. Et d’ailleurs, vu les mesures déployées, pas besoin d’interdire, l’intérêt de licencier purement et simplement, est proche de zéro.
En fait à l’heure actuelle, les prêts, les reports d’échéance sont à favoriser, voire en cas d’arrêt d’activité, les entreprises n’ont qu’à demander le chômage partiel. Ça leur permet de mettre leurs salariés en pause de travail, et de plus avoir le poids financiers des salaires.
Même les demandes de chômage partiel, la procédure est assouplie. Avec un délai d’un mois pour solliciter l’administration. Donc non, le gouvernement n’imagine pas bloquer les licenciements par la loi. Mais en fait, à l’heure actuelle, alors on verra dans 6 mois, 1 an ce qu’il en est si la crise dure dans le temps… Mais à l’heure actuelle, les entreprises n’ont effectivement aucune excuse pour se séparer définitivement de leurs salariés.
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