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Coronavirus : la bataille pour les masques fait rage jusqu’au pied des avions

Les masques se font rares dans le monde entier, d'où la production massive de masques en Chine. Mais ce manque laisse place à un trafic auquel le plus rusé et généreux est assuré de gagner.

Un homme inspecte un chargement de masques au Venezuela, le 28 mars 2020
Un homme inspecte un chargement de masques au Venezuela, le 28 mars 2020
Crédit : Cristian Hernandez / AFP
Coronavirus : la "guerre des masques" fait rage jusqu'aux pieds des avions
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Marie Moley - édité par Sarah Belien

La guerre des masques est loin d'être terminée. Il faut être sans pitié et armé d’un très gros chéquier pour s'en procurer. La France a commandé près d'un milliard de masques à la Chine importés par avion. Mais la guerre commence bien avant l’arrivée sur le tarmac. À chaque étape, la cargaison peut glisser entre les doigts.

Il faut tout d’abord trouver une usine fiable et éviter les arnaques. Certaines usines proposent des masques qui ont déjà été vendus à quelqu’un d’autre pour encaisser deux fois. Un proche de président de région s’emporte, "il y a trop de margoulins," dit-il. Il faut ensuite payer très rapidement. Certaines usines demandent à être payées dans l’heure sinon la cargaison part pour quelqu’un d’autre. Autrement dit, c’est 5 millions, 10 millions à débloquer dans un claquement de doigts selon une entreprise française.

Autre difficulté, ce sont les vols aériens pour acheminer les masques jusqu’en France. La spéculation fait rage. Des sociétés réservent tous les vols possibles pour les revendre au prix fort. Et c’est le plus offrant qui rafle la mise. "Surtout si l’on arrive avec une mallette de cash avec 3 fois le prix," ajoute un directeur d’achat d’une région.

Jour après jour, les enchères grimpent, surtout ces derniers jours. "Les Américains rachètent tout," explique-t-on dans une autre région. "On a commandé il y a 10 jours, si on voulait le faire maintenant, je ne suis pas sûr qu’on y arriverait," déplore-t-il.

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