Dans la nuit parisienne, la "brigade cabaret" quadrille les rues et les boulevards de Pigalle et des Champs-Élysées, où l'atmosphère et le volume sonore ont baissé d'un cran, et où l'odeur du gel hydroalcoolique a remplacé celle des pistes de danse.
Lorsqu'un établissement ne respecte pas les règles, la brigade peut lui adresser une mise en demeure. Il s'agit d'un avertissement. Le propriétaire est convoqué dans les bureaux de la Brigade de répression du proxénétisme (BRP). S'il ne rectifie pas le tir, le préfet peut fermer son bar ou son restaurant.
La fermeture administrative peut durer plusieurs semaines et être catastrophique d'un point de vue économique. "Les établissements qui, avant, faisaient de la danse, soit restent fermés, soit pour certains, ont fait savoir aux autorités préfectorales qu'ils décidaient d'y renoncer", explique Jean-Paul Mégret, le chef de la BRP.
38 établissements de la nuit ont ainsi changé leur mode d'exploitation à Paris. Leurs pistes de danse ont laissé la place à des tables entre lesquelles les serveurs slaloment. Vaille que vaille, les bars et boîtes de nuit luttent pour rester ouverts. C'est par exemple le cas du Whisper, un club parisien de striptease où tout le monde est masqué, des serveurs aux danseuses en passant par les barmans.
La police doit également faire face à des situations surprenantes et nouvelles. Elle doit entre autres évaluer le style de musique des établissements afin qu'il n'encourage pas à la danse.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte