Les salariés actuellement en arrêt de travail pour garder leurs enfants ainsi que les personnes les plus vulnérables au coronavirus se joindront aux 9 millions de salariés en chômage partiel à partir du 1er mai.
Les ministères de la Santé et du Travail ont annoncé cette mesure afin de corriger les failles apparues dans le mécanisme d'indemnisation mis en place pour les salariés en arrêt de travail pendant l'épidémie de coronavirus. Les personnes salariées concernées par cette mesure annoncée vendredi 17 avril toucheront ainsi dès le mois prochain 84% de leur salaire net. En ce qui concerne les salariés touchant le smic, ils garderont 100% de leur salaire.
Actuellement ces personnes ont droit à une indemnité plus importante que celle proposée par le gouvernement, soit 90% de leur salaire. Mais ce dernier assure que cette mesure permet de contrer une possible baisse de leur indemnités dans les mois à venir, qui baissera à 66% du salaire notamment pour les salariés ayant moins de cinq ans d'ancienneté.
Le ministère du Travail a assuré que d'ici le 1er mai, les salariés concernés toucheront 90% de leur salaire "quelle que soit leur ancienneté." Car jusqu'ici, des mères déploraient une faille du dispositif qui privait les salariés ayant moins d'un an d'ancienneté d'une partie de leur indemnité payée par l'employeur. Cela représente 40% du salaire, le reste étant payé par la Sécurité sociale.
Avec cette mesure annoncée vendredi, les personnes concernées toucheront la partie qui leur manquait depuis leur mise en arrêt de travail. Le délai de carence est supprimé pour ces arrêts a également rappelé le ministère du Travail.
En ce qui concerne les employeurs, ils devaient jusqu'ici verser 40% du salaire à leurs salariés en arrêt de travail. Mais le nouveau dispositif prévoit un remboursement intégral par l'État. Pas de changement du côté des travailleurs indépendant, des fonctionnaires et des agents contractuels en arrêt de travail pour les mêmes motifs.
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