C'est la semaine de la dernière chance : 20 départements sont en sursis avant de potentielles "mesures renforcées", qui pourraient être effectives dès le 6 mars. De son côté, la ville de Paris a décidé de défier le gouvernement en proposant un confinement strict de trois semaines. L'objectif : tout rouvrir à son issue. Un point presse est prévu ce matin, mais cette proposition fait d'ores et déjà débat. Pour Philippe Goujon, le maire LR du XVe arrondissement de Paris, il s'agit surtout d'"un coup politique".
"Ce que je regrette c'est que sur un sujet aussi grave, les Parisiens soient plutôt pris en otages dans le cadre d'une pré-campagne présidentielle où l'on voit bien Anne Hidalgo qui avance un peu masquée, mais on sait bien qu'elle veut affronter Emmanuel Macron lors des prochaines présidentielles et qu'elle essaie de le contredire".
"Je ne comprends pas cette proposition aussi soudaine que brutale, sans aucune concertation. Toutes les semaines nous avons des réunions de concertation avec la maire de Paris et les maires d'arrondissements, et cette semaine la réunion a été supprimée, donc il n'y a aucune concertation, ni avec les maires d'arrondissements, ni avec les élus de la région (...) ça n'a pas de sens", déplore Philippe Goujon qui fait état d'"un changement de pieds inattendu".
De plus, l'élu souligne que la durée de trois semaines "paraît extrêmement courte si on veut la moindre efficacité". "D'où sort le fait qu'un confinement de trois semaines permettra les réouvertures ?", s'interroge de maire du XVe arrondissement, sceptique face à cette proposition de la capitale.
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