Elle vient d'ajouter une corde à son arc de serial entrepreneure. Après avoir imaginé une collection de lunettes et de vêtements, Amber Rose vient de s'attaquer à un nouveau marché : celui des sextoys avec une collection composée de deux modèles destinés aux femmes et deux modèles destinés aux hommes.
L'objectif pour cette femme d'affaires et activiste des droits des femmes ? Militer pour le plaisir sexuel, donner une image positive de la masturbation et sortir des tabous et des clichés qui concernent aussi bien la sexualité féminine que masculine.
Amber Rose n'a pas toujours été l'activiste que l'on découvre aujourd'hui. D'abord connue pour ses apparitions dans des clips de rappeurs, la jeune femme s'est essayée à plusieurs activités avant de trouver sa voie : défendre les femmes et lutter contre les inégalités. Récits en quatre actes.
Son crâne blond et rasé ne passe pas inaperçu. C'est lui que l'on voit dès les premières secondes du clip What Them Girls Like du rappeur Ludacris, sorti en 2008. Amber Rose y apparaît parmi d'autres jeunes femmes dans le rôle d'une danseuse à qui l'on prête des envies et des pensées.
Dans le langage du féminisme de 2018, on pourrait qualifier cette chanson et ce clip d'un typique mansplaining : des hommes expliquent ce que veulent les femmes à leur place, à savoir un concentré de clichés et stéréotypes de genres couverts par l'humour.
Deux ans plus tard, dans Massive Attack, de Nicki Minaj, Amber Rose reprend les rênes de son image en apparaissant au volant d'un puissant bolide rose et en étant l'héroïne tueuse de You Be Killin Em de Fabolous.
Amber Rose n'est pas qu'une actrice de clips. Elle s'est lancée dans le grand bain des affaires dès 2009 avec une première collection de lunettes suivie d'une ligne de vêtements réalisée, en 2012, avec l'une de ses amies, Priscilla Ono, sous le nom de Rose & Ono.
Il ne lui en a fallu pas plus pour prendre la plume et publier son premier livre, How To Be a Bad Bitch ("comment être une mauvaise meuf"). Au programme de l'ouvrage, paru en 2015 ? Des conseils sur l'amour, le succès et le sexe.
Dans ce livre, rapporte Cosmopolitan, Amber Rose aborde la question du "revenge porn", de la zone grise du consentement et même de la sororité. Parce qu'on peut être une "bad bitch" mais être solidaire avec les autres femmes.
Sur Instagram, Amber Rose se définit elle-même comme "auteure féministe", où elle est suivie par plus de 16 millions de personnes. En plus d'écrire sur la liberté sexuelle, de se déclarer ouvertement bisexuelle, l'entrepreneure est la créatrice de la "Marche des Salopes d'Amber Rose".
Cette manifestation a lieu tous les ans à Los Angeles, aux États-Unis. Son objectif rejoint celui de la Amber Rose Fondation : lutter contre les violences sexuelles et le "slut-shaming", c'est-à-dire le fait de juger, humilier, culpabiliser une femme pour sa manière de s'habiller ou de se comporter qu'il y ait connotation sexuelle ou pas.
La 3ème édition s'est déroulée en octobre dernier dans la cité des Anges. Elle était accompagnée d'une série de conférences au sujet de la sexualité, de la culture du viol, des inégalités de genres ou de l'activisme en ligne.
En 2016, en pleine essor des podcasts, Amber Rose lance son propre format intitulé