Après une opération, comme une stérilisation, la collerette permet d’éviter que le chien ou le chat ne se lèche la plaie de cicatrisation.
Car le léchage d’une plaie a plusieurs risques :1. Faire sauter les fils.
2. empêcher ou retarder la cicatrisation.
3. Risquer une surinfection. Car non, la salive de nos animaux de compagnie n’est absolument pas désinfectante comme cela a longtemps été avancé. Elle est pleine de bactéries, d’autant plus chez un animal qui a du tartre.
La collerette est aussi utilisée quand l’animal a une plaie au niveau de la face, des oreilles ou une otite, afin d’éviter qu’il ne se gratte le museau, les oreilles, avec les pattes arrière.
Difficile pour lui de comprendre que c’est pour son bien et que si il la garde rigoureusement, la cicatrisation sera plus rapide !
Une étude australienne et anglaise a été menée auprès de 434 propriétaires de chiens et de chats pour mesurer l’impact de la collerette et, les résultats sont sans appel : 77% d’entre eux rapportent que le port de la collerette a eu un réel impact sur la qualité de vie de leur animal. À plusieurs titres.
La collerette gène l’animal pour s’alimenter et boire correctement : 17% d’entre eux sont incapables de boire avec la collerette, il faut leur retirer.
La collerette altère aussi les sens de l’animal, en gênant le champ de vision, ou modifiant la perception des bruits.
La collerette nuit aussi aux déplacements de l’animal, peut écorcher les jambes ou rendre les interactions avec les congénères compliquées, ce qui explique que 40% des propriétaires déclarent que leur animal joue beaucoup moins. Donc ça peut générer du stress.
Ce n’est pas une partie de plaisir, même si il faut tout de même relativiser, ça ne dure normalement jamais très longtemps (sauf en cas de problèmes dermatologiques chroniques qui mettent beaucoup plus de temps à se résorber), un bon nombre de chiens et de chats parviennent à s’y habituer.
Pour que ça se passe au mieux, il est parfois nécessaire de les aider à manger, de surélever la gamelle, et de bien décaler les gamelles du mur pour qu’il puisse y avoir accès. Si vous avez un bac à litière avec un couvercle, retirez-le le temps du post-opératoire.
Devant le calvaire que la collerette peut représenter pour certains animaux, des fabricants proposent des solutions alternatives.
Il existe des colliers lune, ce sont comme des grosses bouées autour du cou de l’animal qui restreint la rotation de la tête donc empêche de se lécher, mais sans entraver le champ visuel ou la perception des bruits.
Pour les plaies de coussinets, de l’extrémité des pattes, il existe des bottines, ou bien une protection qui ressemble à une manche qui s’attache au niveau des épaules.
Enfin, pour les plaies du thorax, de l’abdomen (stérilisation), il existe des bodys de protection. En location au sein des cliniques vétérinaires ou à acheter ou commander sur internet. N’hésitez pas aussi à vous les prêter entre vous par souci d’économie !
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