Une équipe de chercheurs coréens de l’université de Konkuk, à Séoul, vient de publier les résultats d’une étude au cours de laquelle les champs d’investigation ont concerné d’autres paramètres : les ondes cérébrales et le ressenti émotionnel.
Les 30 adultes en bonne santé participant à l’étude se sont vus équipés d’électrodes pour réaliser ce qu’on appelle un électro-encéphalogramme (EEG). L’EEG est une méthode non invasive, mesurant, de manière précise et immédiate, les ondes de différentes zones de notre cerveau, permettant ainsi de détecter des processus inconscients.
Ensuite, ces volontaires qui avaient des chiens ou tout du moins en apprécient la compagnie (on n’était pas sur une population phobique de chiens), ont interagi avec une caniche de taille standard, âgée de 4 ans, de 8 manières différentes (à raison de 3 minutes chacune) : rencontrer l’animal, lui donner des friandises, le masser, jouer avec lui, le brosser, se prendre en photo avec, le serrer dans ses bras et enfin le promener en extérieur.
Les ondes cérébrales étaient mesurées instantanément, et après chaque activité, le participant remplissait plusieurs grilles d’évaluation de son ressenti, pour une dimension plus subjective de son état émotionnel.
Tout d’abord, l’amplitude des ondes cérébrales alphas augmentait lorsque les participant jouaient avec la chienne ou sortaient la promener. Les ondes alphas favorisent une stabilité émotionnelle, une forme de relaxation et ont un rôle positif dans la mémorisation.
Les ondes cérébrales bêta étaient elles plus importantes lorsque les volontaires brossaient, massaient ou jouaient avec le chien. Ces ondes bêta sont impliquées dans la concentration.
Enfin, d’après les mesures déclaratives, les participants se sentaient moins stressés et d’une humeur plus positive après avoir mené des activités, quelles qu’elles soient, avec la chienne.
Les chercheurs concluent donc que les interactions avec un chien ont un effet positif en favorisant l’activité cérébrale. Certaines activités plus précisément favorisent la relaxation, la stabilité émotionnelle, l’attention, la concentration et la créativité. Jouer avec un chien ressort comme une activité très bénéfique.
Les conclusions de cette étude pourront être utilisés pour élaborer des protocoles de médiation animale plus efficaces en construisant les activités en fonction des bienfaits recherchés, comme un mieux-être par exemple pour un public fragile en milieu hospitalier ou de meilleurs apprentissages en milieu scolaire.
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