Canicule : après 2 morts en Espagne, des syndicats plaident pour une température maximale au travail

Deux salariés sont morts sous la chaleur en Espagne, poussant les syndicats européens à vouloir instaurer une température maximale au travail.

Ces dernières années, les vagues de chaleur se mutliplient. (illustration)

Crédit : Bertrand GUAY / AFP

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La France fait face à une situation météorologique exceptionnelle liée au manque de pluie, mais aussi aux températures caniculaires enregistrées ces dernières semaines. Des vagues de chaleur qui vont sans doute se multiplier dans le futur en raison du dérèglement climatique. Les syndicats européens plaident pour l'instauration d'une température maximale au travail, après plusieurs décès ces derniers jours.

Un balayeur de la ville de Madrid qui s'écroule en plein soleil, un préparateur de commandes retrouvé inconscient dans un entrepôt, impossible de les réanimer pour les secours. Deux salariés victimes d'un coup de chaleur en Espagne, tués par la canicule et plus de 40 degrés au thermomètre.

Des tragédies qui seront de plus en plus fréquentes si rien n'est fait, alerte la Confédération européenne des syndicats. Elle pose le constat : les règles sur la chaleur au travail, quand elles existent, sont trop disparates, 28 degrés maximum en intérieur pour la Lettonie, en extérieur pour le Monténégro, mais rien pour la France ou la plupart de nos voisins.

Dans toute l'Union européenne, près d'un salarié sur 4 est exposé à des températures élevées chaque été. Ils doivent être mieux protégés, abonde le regroupement de syndicats, qui cite une étude de l'OMS : 30 degrés au thermomètre, c'est un risque d'accidents du travail augmenté de 6%. 38 degrés et ce chiffre passe à 13%.

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