Avec #UberCestOver, elles dénoncent les violences sexuelles des chauffeurs Uber
Grâce au hashtag #UberCestOver, les utilisatrices témoignent des violences sexuelles perpétrées par certains chauffeurs de la compagnie.

Tout est parti du récit d'une étudiante strasbourgeoise qui, sur Twitter, a fait part de l'agression d'un chauffeur Uber à son encontre alors qu'elle rentrait de soirée.
Dans une interview ensuite accordée aux Dernière Nouvelles d'Alsace, elle a livré un récit précis : "Il a commencé à poser sa main sur la mienne en la serrant très fort. Il l’a passée sur ma cuisse puis sur sa cuisse. J’ai tenté de le pousser avec mon sac. Avec mon autre main, j’essayais d’envoyer un message à une copine mais j’avais peur qu’il me voie et qu’il me prenne mon téléphone".
Suite à ce témoignage, d'autres livrent leur expérience sur Twitter, utilisant le hashtag #UberCestOver afin de rendre leurs tweets plus visibles. Anna Toumazoff, chargée de communication pour la newsletter féministe "Les Glorieuses", décide de partager ces témoignages sur son compte Instagram et de relayer cette affaire auprès de ses 37.000 abonnés. Elle interpelle même Uber directement.
La compagnie a répondu, assurant que "la sécurité des utilisateurs de l’application Uber est une priorité absolue." Des paroles qui ne semblent pas rassurer puisque les témoignages continuent de se multiplier sur les réseaux sociaux.