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Assistants de prévention et de sécurité : "Une circulaire de technocrates", selon un enseignant

REPLAY - Deux ans après leur mise en place par Vincent Peillon, les professionnels de l'éducation dressent un bilan bien terne des 492 postes d'APS.

Vincent Peillon, le 12 novembre 2012 à Amiens, pour parler de la prévention et de la sécurité dans les écoles
Crédit : DENIS CHARLET / AFP
"On nous a vendu zorro, mais ça ne marche pas comme cela les APS"
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Claire Gaveau
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Mise en place par Vincent Peillon, cette réforme a fait pschitt à l'Élysée. L'ancien ministre de l'Éducation voulait améliorer le climat scolaire et apaiser les tensions grâce à ces assistants de prévention et de sécurité (APS). Deux ans après, le constat est compliqué : "On nous a vendu Zorro, mais ça ne marche pas comme cela", estime certains enseignants. 

492 emplois créés

En octobre 2012, 500 postes d'APS devaient voir le jour pour "augmenter le nombre d'adultes présents dans les établissements scolaires les plus exposés aux phénomènes de violence", annonçait la circulaire du gouvernement. "Une circulaire de technocrates" souffle un professionnel. 

Il y a le fantasme et la réalité. Des jeunes précaires et peu formés, ça ne fait pas grand chose face à des élèves qui ont des casiers judiciaires longs comme le bras

Un enseignant à propos des APS

En juin 2013, un rapport ministériel évoquait encore l'image imprécise de cette fonction alors que "seulement" 492 assistants étaient comptés, soit huit de moins que le chiffre annoncé au départ. Face à la réalité du milieu scolaire, ces APS n'avaient ni les compétences, ni l'expérience pour faire face à des jeunes en difficulté : "Il y a le fantasme et la réalité. Des jeunes précaires et peu formés, ça ne fait pas grand chose face à des élèves qui ont des casiers judiciaires longs comme le bras", déplore un enseignant.

Le bilan est donc bien terne pour François Hollande et son ex-ministre de l'Éducation même si dans les Bouches-du-Rhône, le constat est moins noir : "On a réussi à faire des choses localement", explique un chef d'établissement de la région marseillaise. 

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