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Arnaque : comment reconnaître les faux conseillers bancaires ?
Les arnaques sont de plus en plus sophistiquées. Celle aux faux conseillers bancaires est le nouveau phénomène dont il faut se méfier. Mais il n'est pas toujours simple de faire la différence !
Un pirate informatique (illustration)
Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP
Des pirates informatiques qui se font passer pour des conseillers bancaires, c'est la nouvelle arnaque du moment. Ils peuvent commencer par collecter certaines données personnelles en piratant des boutiques en ligne, un peu partout dans le monde. Le "phishing", le hameçonnage par courrier électronique ou téléphone, est un autre moyen d'usurpation.
Cette dernière technique permet au pirate de se faire passer pour une banque ou une administration, pour pousser l'internaute à fournir certaines informations. Enfin, la revente de données entre pirates permet de collecter des données bancaires, mais également des numéros de téléphone et des mails. Ces derniers possèdent même des catalogues par victime.
"Si mon conseiller me demande d'agir par téléphone, je ne le fais surtout pas !", conseille Damien Bancal, journaliste spécialiste de la délinquance informatique. "D'abord ils le feront bizarrement, plutôt le soir ou le week-end. Et surtout, si ce conseiller demande des informations qu'il est censé lui-même avoir, il vaut mieux raccrocher !"
Quel est le profil des pirates ?
Il est parfois compliqué de raccrocher au nez des faussaires. Pour cause : ces derniers peuvent se révéler très convaincants. Certains pirates ont même des cours et des appels d'entraînement, afin de parfaire leur technique.
"Ils expliquent qu'il y a un piratage en cours et qu'il faut aller vite", décrit le spécialiste. "Mais bien souvent, au bout du fil, il s'agit aussi d'un malveillant qui va convaincre son interlocuteur et ça fonctionne !"
Les pirates peuvent être basés dans différents pays, dont certains ne sont pas vraiment regardants côté juridiction, tant que cela ne concerne pas directement le pays. Hommes, femmes, les profils sont de plus en plus variés et surtout de mieux en mieux organisés.
Pour contourner les tactiques des pirates, on peut d'abord commencer par dire que l'on va se rendre à l'agence dès le lendemain. Aussi, dès l'automne 2024, les pirates ne pourront plus usurper les numéros de téléphone des banques. À noter qu'un vrai conseiller bancaire ne demandera jamais les numéros de carte bleue ou tout autres éléments bancaires.