À Angers, chaque habitant dispose de 100 mètres carrés d'espace vert public (jardins, squares). C'est trente fois plus qu'à Courbevoie, en banlieue parisienne. Il est doux de vivre à Angers, où il y a des mini-jardins partout (plus de 300), où les jardinières publiques sont entretenues par des collectifs d'habitants qui ont à cœur de nourrir les abeilles. Angers est suivie de peu par Nantes, puis Strasbourg. L'étude, réalisée par l'Union de professionnels du paysage, a porté sur cinquante grands villes.
Il y a les bons exemples : Paris et Lyon en font partie. Mais globalement la moyenne nationale est plutôt en baisse. En tout cas, le budget consacré par les villes à développer les espaces verts est en baisse. Les villes sont parfois très forte en communication. L'éco-pastoralisme, par exemple, se développe : on croise des moutons et des chèvres à la place des tondeuses. Très bien, mais les surfaces à tondre n'augmentent pas partout et c'est dommage.
Car le vert ça donne le moral, ça soigne. Des études ont établi un lien entre meilleurs santé et nombre d'arbres dans une ville. Cela permet aussi de baisser la température pendant les canicules, et ça augmente même les prix de l'immobilier.
C'est un vrai sujet du quotidien et de santé. Mais les professionnels du jardinage regrettent qu'il n'y en ait pas une ligne dans les programmes des candidats à l'élection présidentielle.
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