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Afficher le visage des voleurs sur la vitrine des commerces, ça pourrait être possible

En 2022, 42.000 plaintes ont été déposées pour des vols à l'étalage. Face aux voleurs, l'association Ras-le-vol se mobilise. Soutenue par un député, elle souhaite rendre légale l'affichage des visages des voleurs dans les commerces.

Une voiture de police (photo d'illustration).
Crédit : BERTRAND GUAY / AFP
ON VOUS EN PARLE - Les voleurs et les caméras de surveillance
00:03:49
Arthur Pereira
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Un mur de la honte à l'entrée des magasins. C'est ce que souhaite mettre en place une association de commerçants pour lutter contre les voleurs. Entre 2021 et 2022, on enregistre en France 14% de vols à l'étalage en plus. 

Plus jeune, vous avez peut-être déjà volé un paquet de chips, un sachet de bonbons. Vos parents vous avaient pourtant expliqué que c'était interdit. Qu'il fallait ne pas le faire. Pris en flagrant délit, ils ont dû venir à l'accueil du magasin pour vous récupérer. Certains commerçants veulent passer à la vitesse supérieure.

Fin janvier, Romain Daubié, député Modem de l'Ain a déposé une proposition de loi pour autoriser les commerçants à afficher le visage des voleurs. Comme dans les westerns, l'idée est de placarder sur la vitrine du magasin la tête du voleur. La petite différence, c'est qu'aucune prime n'est offerte si vous retrouvez le voleur.

L'objectif étant de faire fuir les voleurs. De les dissuader de voler à nouveau. Selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur publié, 42.000 plaintes ont été déposées pour vol à l'étalage en 2022.

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Certains ont déjà pris de l'avance sur la loi. En Moselle, le patron d'un dépôt vente en a diffusé la photo de deux voleuses sur Facebook en 2022. Problème : ça aurait pu lui coûter cher. Très cher. Il risquait jusqu'à 45 000 euros d'amende et un an d'emprisonnement. Sans le consentement de la personne ciblée, il est interdit de diffuser sa photo. Alors pour arriver à autoriser cette méthode, l'association ras-le-vol a lancé une pétition en ligne. "Name and shame", ce qui signifie Nommer et faire honte. À ce jour, plus de 6.700 signatures ont été déposées.

Mais l'essentiel, c'est de convaincre les députés et les sénateurs. C'est eux qui auront le dernier mot. Avant même de passer devant l'assemblée et le sénat. Des questions d'éthique se posent. Avant toute chose, la présomption d'innocence. Le fait d'exposer le nom du voleur ou encore le visage de ce dernier s'il est mineur. 

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