Après MeToo et BalanceTonPorc, on aurait pu croire et espérer une baisse des violences sexuelles et sexistes. Mais quatre ans après, le cabinet Ekilibre, met en avant le fait que ces violences concernent encore 6 salarié.e.s sur 10 sur leur lieu de travail.
Selon le rapport du premier observatoire des violences sexuelles et sexistes au travail, 18% des femmes interrogées dans le cadre de leur étude rapportent que ces violences augmentent. Elles se caractérisent par des "blagues", des remarques déplacées sur le physique, des propos obscènes, et même des propositions sexuelles. Pour rappel, l'initiative Stop au sexisme ordinaire explique qu'être victime de ces violences engendre une baisse de la confiance en soi.
L'étude menée sur un échantillon de 1.009 personnes salariées du public et du privé montre également que le plus mauvais élève est le secteur public. Plus d'un quart des fonctionnaires se plaignent de ces violences, citant en exemple des sifflements, des regards insistants et des gestes grossiers.
Le rapport du cabinet Ekilibre, auquel France Inter a eu accès, met aussi en avant les problèmes que rencontrent les victimes quand il s'agit d'être soutenues par l'entreprise. Selon ce rapport, deux tiers des personnes interrogées réclament plus d'actions de formation. En effet, les personnes qui ont subi des violences sexistes et sexuelles sur leur lieu de travail et qui ont été interrogées par Ekilibre affirment avoir reçu du soutien de leurs collègues, mais expliquent que les RH et la médecine du travail n'ont pas été d'un grand secours.
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