A l'heure où le coronavirus coûte déjà 150 milliards d'euros à l'État en aides diverses et en garanties de prêts bancaires, chaque rentrée d'argent compte... Et la lutte contre la fraude fiscale n'a jamais autant rapporté. 12 milliards d'euros ont été récupérés l'an dernier : c'est 2 milliards et demi de plus par rapport à 2018 et ce grâce à plusieurs leviers.
Les accords entre pays pour échanger des informations sur les détenteurs de comptes sont de plus en plus nombreux, ce qui a bousculé le secret bancaire. Le recours au "datamining", c'est-à-dire aux portraits types de fraudeurs potentiels identifiés en recoupant les données dont l'administration dispose sur chaque contribuable, est de plus en plus fréquente.
Des compromis ont aussi été trouvés au coup par coup avec des grandes entreprises pour solder des contentieux, en particulier Google et la société financière Carmignac. L'arsenal juridique s'est renforcé avec deux textes : la loi fraude, qui permet à la justice d'engager même sans le feu vert de Bercy et la loi ESSOC, qui reconnaît le droit à l'erreur et incite les contribuables qui plaident leur bonne foi à régulariser leur situation.
Ça, c'était l'année dernière. On sait déjà que cette année que de tels sommets ne seront pas atteints car les contrôles fiscaux ont été suspendus pendant le confinement et commencent seulement à reprendre.
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